Archives 2007 : éditoriaux de nos prêtres et diacre
(classement chronologique inverse)

Bulletin paroissial N° 421 du 15 décembre 2007

JOYEUX NOËL !

Il est venu dans notre monde sans que personne ne lui prête attention. Lorsque la Vierge Marie est arrivée à son terme pour mettre au monde le Sauveur du monde, il n’y avait pas de place pour lui à l’auberge et c’est dans la plus grande précarité qu’elle a accouché, mettant au monde un enfant qu’on appellera Jésus.
Étrange destin pour le Fils de Dieu ; Il est né comme le plus pauvre des pauvres et ce sont des berges profondément pauvres qui ont salué la naissance du Sauveur du monde. Il est venu sans tambours ni trompettes, sans faire de bruit, pour que la Bonne Nouvelle se répande pour tout l’univers et que cet enfant Dieu nous révèle la tendresse du Père pour tout homme.
Quand on s’arrête sur l’évènement on ne peut être que bouleversé par tant d’innocence et de délicatesse de la part de Dieu. Et voilà que cette naissance passée quasiment inaperçue, a transformé notre monde au point que dans le monde entier des hommes et des femmes se rassembleront pour fêter Noël. Ils glorifieront Dieu pour ses merveilles et se laisseront toucher par la nouveauté que l’Emmanuel, c'est-à-dire « Dieu avec nous », vient apporter dans cette petite vie fragile offerte au monde pour son salut.
Comment ne pas être émerveillé en ce jour de Noël par ce bel amour de Dieu qui se fait petit enfant pour nous rejoindre dans la vie que nous menons aujourd’hui et qui nous ouvre de telles perspectives de vie ? C’est cela le miracle de Noël : Dieu se fait petit enfant en étant l’être le plus vulnérable qui soit et qu’ainsi nous nous laissions toucher par le grâce de Celui qui se fait fragile pour nous aimer. A tous, Joyeux Noël !

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 420 du 1er décembre 2007

Allez, en Avent !

Nous voici au début d’une nouvelle année liturgique : une fois encore, nous allons retracer dans nos mémoires l’histoire de Jésus-Christ. Une fois encore, nous allons réentendre ses Paroles. Une fois encore, nous allons nous rapprocher de Lui, l’aimer davantage, l’imiter plus fidèlement.
Ce regard sur la vie du Christ, qu’est l’année liturgique, commence par un temps de préparation, d’où la couleur violette : l’Avent. « Avent », en effet, signifie « Avènement », du latin « Adventus », « Arrivée ». C’est naturel : toute rencontre amoureuse commence par l’attente, toute vie commence par la gestation ou la germination. Il en est donc de même pour la réunion de l’homme avec Dieu, que ce soit à l’échelle de l’humanité ou de l’individu.
A l’échelle de l’humanité, il a fallu quelques milliers d’années pour que le Sauveur promis à Adam s’incarne. Depuis l’Ascension, deux mille ans se sont écoulés, et combien d’années encore s’écouleront, avant la seconde venue de l’Emmanuel, dans la gloire, à la fin des temps ?
Un troisième avènement se situe à l’échelle de l’individu, mais il est aussi important que les deux autres, qui se situent à l’échelle de l’humanité : la venue de Dieu dans mon âme, la venue de Dieu dans ma vie. En effet, seuls ceux qui étaient bien disposés envers Dieu, gens vertueux ou désireux de l’être, ont été touchés par l’Enfant de la crèche : Hérode le Grand n’a pas profité de l’Incarnation, trop occupé qu’il était des choses de la terre ; les Scribes de Jérusalem n’ont pas fait le déplacement à Bethléem (8 km), tant ils avaient la nuque raide et leurs idées préconçues sur ce que devait être la religion.
L’Avent est disposé par l’Eglise pour moi. A moi de me préparer à la grâce de Noël, où devant l’Enfant-Roi, mon cœur se laissera envahir d’amour si je m’y suis préparé. Moi qui suis Hérode, j’ai encore le temps de devenir Mage : de laisser mes préoccupations terrestres pour m’incliner devant celui qui a créé la matière, de reconnaître que je suis l’intendant du monde et non son propriétaire. Moi qui suis Scribe, j’ai encore le temps de devenir Petit Berger : de laisser mes idées préconçues sur Dieu et la religion pour écouter la voix des Anges et les inspirations divines au fond de mon cœur.
Noël a eu lieu quand Dieu l’a voulu ; l’Apocalypse aura lieu quand Dieu le voudra ; mais la venue de Dieu dans mon âme a lieu quand je le veux !
Cet Avent, mes frères, sera ce que nous en ferons.

Père Arnaud

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Bulletin paroissial N° 419 du 17 novembre 2007

Voici que vient le Jour du Seigneur…
C’est par votre espérance que vous obtiendrez la vie.

(Malachie 3, 19-20a ; Luc 21, 5-19).

Comme par vagues, de temps en temps, le catastrophisme est à l’ordre du jour : souvenons-nous de ceux qui attendaient la fin du monde en l’an 2000 tandis que certaines sectes mettent le sujet sur la place publique de temps en temps. Nous pourrions nous demander si dans l’Evangile de cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique, Jésus n’est pas en train de « donner » dans cette tendance.
Bien entendu, il n’en est rien. Jésus annonce de grands bouleversements, mais sans nous enlever l’espérance et c’est là l’essentiel : « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu ». Et puis, vingt siècles plus tard, nous pouvons simplement constater qu’il a dit vrai : ce qu’il a annoncé est arrivé. Que pouvons-nous en tirer ? -
Jésus est réaliste : à l’approche de la fin de sa vie terrestre, ce sont des mises en garde qu’il nous adresse.
« Ce que vous contemplez sera détruit » : Pourquoi proférer de tels propos vis-à-vis du Temple de Jérusalem, si beau, si neuf, qui faisait l’admiration des pèlerins ? – Le message est le suivant : « Cessez de penser comme si tout devait durer, même les plus belles œuvres humaines. Regardez en face le vieillissement progressif des êtres et des choses,… et puis, de la même façon, un jour, le temps lui-même va finir ».
Prenons aussi nos distances par rapport aux terreurs qui hantent les hommes et qui les font se précipiter dans les bras d’imposteurs, de faux prophètes.
« Ne vous effrayez pas », nous dit Jésus, « il faut que tout cela arrive d’abord ». Et, effectivement, les tsunamis et autres cataclysmes, guerres en tous genres, se sont produits périodiquement ; quand tout s’écroule humainement, il y a encore un avenir possible, une place pour l’espérance, jusqu’au Jour de Dieu.
Jésus annonce les persécutions : en ce début de 21ème siècle, nous savons combien il a dit vrai. Au moment où il s’exprime, il sait que des menaces de mort pèsent sur lui et aussi sur ceux qui le suivront plus tard. C’est sa crainte de voir les disciples perdre la foi, c’est pourquoi il leur dit, il nous dit : « Je serai là, quoi qu’il arrive… C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie ».

Jean DELAPIERRE, Diacre

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Bulletin paroissial N° 418 du 27 octobre 2007

« En Avent la foi »

Lors de notre journée du Conseil Pastoral du 20 octobre dernier à Chateaufort, il a été décidé d’orienter notre année sur le thème de la mission. Ainsi nous procéderons en 3 étapes : dans un premier temps nous organiserons des temps de parole en communauté sur le thème de la Foi, puis nous essaierons de rendre missionnaire l’ensemble de la communauté des 9 clochers pour qu’elle sache proposer la Foi à ceux qui sont sur le seuil de l’Église et enfin nous ferons ensemble une expérience de la Foi en vivant une fête du Pardon avec un grand festin qui clôturera la journée.
Dès à présent, je vous demande de retenir les deux dates du 20 nov. et du 6 déc. afin que nous nous retrouvions tous ensemble et que chacun puisse dire aux autres qui est Dieu pour lui, qu’est-ce que la Foi et comment faire vivre la mission.
Cette 1ère étape se vivra en plein temps de l’Avent et nous aidera à donner davantage de contenu à notre attente en vue de célébrer Noël. Il n’est jamais facile de rendre compte de sa Foi et souvent nous en faisons un domaine privé que l’on ne communique pas. On nous le savons tous, la Foi repose sur le témoignage et chacun donc se doit de pouvoir rendre compte de son expérience spirituelle et de ce qui l’a amené à croire en Dieu. Partager entre chrétiens sur notre relation à Dieu et le contenu de notre Foi c’est découvrir que les liens qui nous unissent sont beaucoup plus forts que nous ne pouvons l’imaginer au-delà de la simple affectivité. Les liens qui nous unissent sont fondés sur notre baptême. Tous enfants du même Père nous sommes appelés à ressusciter avec le Christ et le Seigneur nous appelle à témoigner de notre Foi pour que d’autres puissent découvrir la Grâce d’être aimé de Dieu.
Je compte donc sur vous pour participer à ces deux rencontres où chacun pourra exprimer sa relation à Dieu et le contenu de sa Foi. Il est très important pour l’unité de notre communauté que nous soyons nombreux afin que nous puissions nous éclairer mutuellement sur la Présence de Dieu dans notre vie.

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 417 du 13 octobre 2007

Quand il y a « décalage » entre l’offre et la demande…

(De l’Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 17 / 11-19)
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres ». En cours de route, ils furent purifiés. L’un deux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus demande : « Est-ce que tous les dix n’ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n’y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Pour comprendre ce récit, il faut se rappeler, qu’au temps de Jésus, la maladie et le péché étaient liés. La lèpre est une maladie affreuse et peut être contagieuse. On y voyait un châtiment divin, l’image même du péché qui abîme l’homme. C’est pour cela que, dans les gestes de Jésus, la guérison des maladies et le pardon des péchés sont souvent liés.
Mais le salut qu’apporte Jésus se situe surtout à un niveau supérieur, là où l’égoïsme, le péché, casse nos relations avec ceux qui nous entourent, avec Dieu. Jésus essaiera de le faire comprendre. Le médecin vient pour soigner les malades. Jésus est venu pour guérir les cœurs, nous apprendre à aimer.
Dix lépreux ont été guéris de leur maladie, mais un seul a été guéri à ce niveau où s’oriente sa vie. Un seul a vécu la rencontre qui transforme une vie. Sa foi en Jésus devant lequel il se prosterne –comme on se prosterne devant Dieu- va changer sa vie, orienter sa capacité d’aimer : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé ».
Et nous, chacun de nous, qui sommes entrés dans l’Église, quelles sont nos attentes profondes, nos demandes, nos mercis ? N’y a-t-il pas souvent en nous décalage entre nos attentes et ce que vient nous donner Jésus ?

Joseph Daugan

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Bulletin paroissial N° 416 du 29 septembre 2007

Et si on partait en retraite ?

Du 26 au 29 mai prochain, tous ceux qui le désirent de notre communauté des 9 clochers pourront participer à une retraite fondamentale. Pourquoi une telle retraite ?
- C’est tout d’abord une invitation à faire l’expérience du silence dans un monastère situé en pleine nature au milieu des champs et des forêts.
- C’est une invitation à partir au désert. Nous sommes sans cesse en train de courir d’une activité à une autre dans le bruit et l’agitation, cette proposition a pour but de nous permettre de nous retrouver seuls avec le Christ portés par la prière des moines.
- C’est une invitation à reprendre souffle dans la prière. Il est souvent difficile pour tout un chacun de prendre du temps pour prier. Et si, presque un an à l’avance, nous prenions rendez-vous avec le Seigneur pour Lui donner tout notre temps et vivre une profonde communion avec Lui.
- C’est une invitation à redécouvrir la Foi de l’Église. En effet, il s’agit d’une retraite fondamentale destinée à nous réapproprier personnellement le contenu de la Foi catholique mettant en relief sa cohérence et ses exigences pour notre vie. Il y aura donc tous les jours de la retraite 2 à 3 enseignements par jour.
- C’est une invitation à faire oraison : tous les soirs dans le silence de l’abbaye, nous ferons oraison à partir d’un texte de l’Écriture.
- Enfin c’est une invitation à vivre une communion parfaite dans l’Eucharistie.
J’espère que vous serez nombreux à pouvoir participer à cette aventure spirituelle. Le nombre de chambres disponibles à l’abbaye étant limité, je vous invite à vous inscrire dès maintenant si vous en avez la possibilité.
Je prie d’ores et déjà le Seigneur qu’Il me donne de vous conduire à Lui au cours de cette retraite.

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 415 du 15 septembre 2007

A chacun sa place !

Dans l’Évangile de Luc que nous avons entendu pour le 22ème dimanche ordinaire, Jésus nous invite à ne pas rechercher la première place mais à prendre la dernière. Cela signifie donc que chacun a une place qu’il doit occuper pour faire vivre le Corps du Christ qu’est l’Église. On peut relire à ce sujet la parabole des talents, chacun selon ses charismes a le devoir de faire fructifier ses talents pour les mettre au service de ses frères.
Vous voyez où je veux en venir en ce début d’année…
Nous sommes tous responsables du dynamisme et de la vitalité de notre Église, de l’ouverture missionnaire du monde et de l’annonce explicite de l’Évangile. Un certain nombre d’entre vous sont réellement engagés dans cette démarche, cependant tout le monde n’a pas encore pris sa place au sein de la communauté. Bien sûr toutes sortes de contraintes qu’elles soient professionnelles, familiales ou associatives surgissent dans nos vies et pour certains c’est vraiment difficile de prendre une part active à la vie de la communauté. Cependant chacun est toujours en mesure de donner un tout petit peu de son temps en participant ponctuellement au nettoyage de l’Église, à l’organisation de la kermesse, à un service de sacristie ou encore dans un engagement plus pastoral lié à des compétences particulières. Voyez la vitalité d’une communauté dépend toujours de l’investissement de ses membres. Toute place est bonne à prendre dans l’Église et si chacun en avait vraiment le souci notre Ensemble Paroissial de la Vallée de Chevreuse aurait un rayonnement considérable.
En cette période, où les besoins se font sentir n’hésitez pas à proposer vos services même si cela semble insignifiant, ce sera toujours le signe que vous prenez votre place pour que notre Église témoigne de Celui qui en est la Pierre Angulaire. ---------------- D’avance merci,

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 414 du 1er septembre 2007

La chaleur fraternelle

Bien-aimés frères et sœurs dans le Christ, en ce moment où mon séjour au milieu de vous tire inexorablement à sa fin, je peux sans me tromper donner mes impressions sur votre vie ecclésiale. Il est vrai que « autrui ne peut pas vous connaître mieux que vous-même », mais il peut vous donner votre monde. Souffrez que j’en parle à la manière africaine.
Ce remplacement d’été que j’ai assuré aux côtés du Père Joseph Daugan a été un évènement de grâce, un temps de chaleur fraternelle, un temps de rencontre interculturelle, un temps d’échange pastoral. Un séjour ne peut être agréable et bien vécu qu’à condition que l’accueil soit chaleureux. Le monde qui m’entoure après les célébrations eucharistiques en dit long ; ce n’est pas fini, les familles se sont organisées pour m’inviter soit pour le déjeuner, le dîner, soit pour visiter des centres touristiques. L’attention particulière dont j’ai été bénéficiaire m’a beaucoup plu. Au cours des sorties, nous échangions sur l’Afrique (et le Bénin en particulier) puis sur des habitudes et le christianisme en France, la « Fille aînée de l’Église ». Avec vous j’ai appris beaucoup de choses, surtout l’utilisation minutieuse du temps sans pour autant trop me préoccuper de moi-même. Car certains sont tellement pressés ou affairés qu’ils n’arrivent pas à répondre aux salutations que je leur adresse de tout cœur. Le temps est à Dieu, et il faut Lui en consacrer ne serait-ce que un tout petit peu par les pratiques religieuses et l’attention portée à l’autre.
Par notre appartenance au Christ, nous devons tout à Dieu jusqu’aux fruits de nos efforts. Alors c’est pour le chrétien un devoir de rendre grâce puisque lui-même est un don de Dieu. Beaucoup l’ont compris en rendant grâce, l’exemple de bénédicité avant les repas est une preuve. C’est une bonne habitude que tous les chrétiens du Bénin ont. Elle nous a été léguée par les vaillants missionnaires dont Mgr Louis Parisot, originaire de Dijon en France. Cette habitude de nos jours devient question de sensibilité en France. Je ne voudrais pas être prolixe, « il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis » a dit le psalmiste au PS 132,1. Nous l’avons expérimenté pendant l’été 2007. Merci pour cette chaleur que vous m’avez permis de vivre, merci pour la générosité dont vous avez fait preuve.

Gloriam ad magnam Dei - Tout pour la gloire de Dieu
Je vous porte fort à Cœur, In Christ

Père Pyrrhus Hervé.

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Bulletin paroissial N° 413 du 7 juillet 2007

Préparons le 15 Août

Autant il est permis (toléré par magnanimité) de se dire le samedi soir « Ah oui, demain il y a la Messe ! » (et donc de se ruer sur son missel pour lire sans plus tarder les textes du lendemain…), autant il n’est pas permis de se dire le 14 Août au soir « Où va-t-on aller à la Messe demain ? », à supposer que l’on soit en maison de vacances.
Cela n’est pas permis, parce qu’on ne peut oublier sa propre Mère ! Nous savons très bien qu’en France, c’est le 15 Août que nous fêtons solennellement Marie, depuis « le vœu de Louis XIII »(*) . Le 15 Août, c’est le 15 Août ! Et je ne sais même pas pourquoi j’essaie de vous en convaincre…
Alors, il nous faut préparer le 15 Août !
Tout d’abord, matériellement : où irons-nous, que ferons-nous en famille, que mangerons-nous ?
Spirituellement aussi : que vais-je faire comme prière ce jour-là, où vais-je aller cueillir un bouquet à la Ste Vierge ? Et surtout, quel bouquet spirituel vais-je lui offrir ? J’ai un mois et demi pour cueillir des petits riens dans mes journées et les mettre de côté, en vue de les offrir à la Ste Vierge par les mains de Dieu durant l’offertoire de la Messe de l’Assomption.
Bouquet campagnard ou bouquet homogène ?
Campagnard ? Glanons et rassemblons toutes les « fleurs des champs » qui passent : pas deux pareilles, mais rien de plus beau au final. Tel petit service, puis tel large sourire, et tel petit effort, plus un petit renoncement, un acte d’humilité, et une lecture pieuse. Et tiens, il y a aussi…
Homogène ? Telle résolution pour tout l’été. Toujours la même, toute petite, mais sans cesse répétée. La fidélité aux petites choses prépare aux grandes…
Mes bien chers frères, passez un bon et saint été.
(J’espère que la Sainte Vierge a de grands vases !)

Père Arnaud

(*) - Louis XIII n’avait toujours pas d’héritier au bout de 22 ans de mariage. Il en demanda un à la Vierge, et, son vœu exaucé, lui consacra la France et la mit sous sa protection. C’était le jour de la St Arnaud, en l’an de grâce 1638…

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Bulletin paroissial N° 412 du 23 juin 2007

Devenir prêtre… pourquoi ?

Trois ordinations de prêtre dans le diocèse de Versailles cette année. C’est un peu juste pour compenser les décès et les départs en retraite. D’où les ajustements annuels difficiles à faire pour répartir les prêtres en activité dans le diocèse.
Si la diminution du nombre de prêtres, régulièrement depuis quarante ans a permis aux communautés chrétiennes de s’organiser autrement, il n’empêche que la mission du prêtre est essentielle. Envoyé par l’évêque pour l’annonce de l’Évangile et l’Eucharistie, le prêtre est celui qui rassemble une communauté de baptisés.
Devenir prêtre, c’est répondre à un appel. C’est le sens du mot « vocation ». Un appel qui vient de Dieu. Dieu continue d’appeler, encore faut-il que son appel soit entendu. D’où quelques conditions.
- Au niveau des familles chrétiennes, quand les enfants commencent à parler de leur avenir, que la question du sacerdoce ne soit pas un sujet tabou.
- « Voyez comme ils s’aiment » disait-on des premiers chrétiens, dans les Actes des Apôtres. Ce sont des communautés chrétiennes vivantes, c’est-à-dire reflétant l’Évangile qui aideront certains de ses membres à entendre l’appel. Les familles et les communautés chrétiennes, -paroisse et aumôneries- sont le terreau dans lequel peut « germer » un appel.
- Il y a enfin notre prière qui aidera ceux qui sont appelés à répondre. C’est là le travail de l’Esprit-Saint. Par notre prière, Dieu nous demande d’entrer dans son projet…
« Béni sois-tu Seigneur pour nos paroisses, communautés de foi où tu nous donnes la vie. Accorde-nous des pasteurs, hommes de communion, capables d’unis en une seule famille la diversité des fidèles ».

Joseph Daugan, Prêtre

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Bulletin paroissial N° 411 du 9 juin 2007

« Pas d’Eucharistie sans lavement des pieds » ...

La proximité de la solennité du Corps et du Sang du Seigneur peut être pour nous l’occasion de réfléchir à la signification des gestes et des paroles de Jésus tels qu’ils sont rapportés dans le passage de l’Evangile de Saint Luc qui nous est proposé ce dimanche 10 Juin.
Dans le Livre de Jérémie, au chapitre 7, le prophète répercute la parole de Dieu pour son peuple, un peuple qui vient au Temple « se prosterner devant le Seigneur » mais qui ne se convertit pas. Jérémie reproche notamment au peuple de dire « Nous sommes sauvés ! » parce- qu’il participe assidûment au culte rendu à l’intérieur du Temple tandis qu’à l’extérieur, il n’applique pas les commandements de Dieu.
Dans le passage de St Luc pour la solennité du Corps et du Sang du Christ, Jésus ne fait pas que multiplier les pains, il accueille, il guérit et il distribue, aussi, la nourriture de sa Parole. Il refuse de renvoyer cette foule affamée et lui envoie ses disciples avec mission de lui donner à manger.
Sommes-nous, nous aussi, des disciples qui, lorsqu’ils communient, se sentent envoyés aux foules affamées ?
Ce passage n’est donc pas seulement le récit de la multiplication des pains ; il constitue un rappel de ce que nous avons à « faire de même » : avoir souci de cette foule qui a faim et soif, …
Et les faims sont diverses,… nous n’avons que l’embarras du choix ! En cette solennité du Corps et du Sang du Christ, nous pouvons méditer ces mots de St Jean Chrysostome :
« Veux-tu honorer le Corps du Christ ? – Ne commence pas par le mépriser quand il est nu. Car Celui qui a dit ‘Ceci est mon Corps’ est le même qui a dit : ‘Vous m’avez vu affamé et vous ne m’avez pas nourri ».
La présence du diacre – « serviteur » - au cours de l’Eucharistie est là pour manifester qu’il n’y a pas d’Eucharistie sans lavement des pieds.

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 410 du 26 mai 2007

La Pentecôte, et après ?

Voici déjà cinquante jours que nous avons fêté Pâques, cinquante jours que nos liturgies sont en blanc, cinquante jours que nous attendons le Saint-Esprit, ou plus exactement, que nous essayons de retrouver en nos cœurs le désir de vivre selon l’Esprit-Saint.
Avec la fête de la Pentecôte, nous allons ouvrir tout grands nos cœurs à l’action de Dieu. Nous allons prendre conscience encore davantage que Dieu est dans notre âme de baptisé, et qu’il nous guide de l’intérieur, qu’il nous inspire de bonnes idées, de bonnes paroles, de bonnes actions. Si nous acceptons que Dieu agisse en nous, si nous nous ouvrons à l’action de l’Esprit-Saint, nous offrirons à Dieu une occasion supplémentaire de « s’incarner », de s’exprimer parmi les hommes, et nous pourrons conclure avec St Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! »
Nous savons que Dieu agit en nous suaviter ac fortiter, doucement mais sûrement, qu’il nous fait progresser sans nous violenter, mais sans relâche néanmoins. Comme une plante qui peut, en poussant ses racines, soulever des pierres, l’Esprit-Saint peut opérer des changements notables en nous par son travail quotidien. « Le Royaume des Cieux est comparable à un grain de moutarde… »
Nous ne serons pas surpris alors de voir les ornements liturgiques virer au vert après la Pentecôte. Le vert est en effet la couleur des végétaux, la couleur de la croissance patiente et continue.
Alors, bonne croissance…

Père Arnaud

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Bulletin paroissial N° 409 du 5 mai 2007

Une procession dans la Vallée…

Le 13 mai prochain nous fêterons le 90ème anniversaire des apparitions de Notre Dame à Fatima. Comme à Lourdes où elle est apparue à une petite fille, Bernadette, c’est à 3 enfants Lucie, Jacinthe et François que la Vierge est apparue les invitant à prier tous les jours le chapelet afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. Depuis des millions de pèlerins se rendent en procession à Fatima pour prier Notre Dame.
C’est en communion avec tous les pèlerins de Fatima que nous avons décidé avec la communauté portugaise de la Vallée de Chevreuse de faire une procession à l’issue de la messe du samedi 12 mai 2007 de Milon la Chapelle à Chevreuse avec les bannières de nos paroisses.
Nous pourrons ainsi présenter à Marie nos peines et nos joies et lui confier tous ceux qui ont besoin de nos prières face à certaines épreuves. J’espère que nous serons suffisamment nombreux pour que les habitants de la Vallée de Chevreuse puissent être touchés par notre témoignage de Foi et de prière. Il est important que nous sachions sortir de nos églises pour aller à la rencontre de l’Autre, et des autres, vivre ensemble des moments forts de prière et de fraternité. Tel est le sens de cette belle démarche que nous allons vivre ensemble le 12 mai prochain.
La communauté portugaise de la Vallée de Chevreuse nous invite à prier Marie dans une grande et belle procession, comment refuser une telle occasion de nous rassembler pour témoigner de la Foi qui nous anime avec toutes ses diversités ?

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 408 du 21 avril 2007

« Vigiles de Pentecôte».

Le 26 mai prochain à l’occasion de la fête de la Pentecôte, notre évêque nous invite à venir célébrer avec tous les chrétiens de notre doyenné les vigiles de Pentecôte. Vous vous souvenez que lors du grand rassemblement diocésain de la Pentecôte 2005, Mgr Aumônier avait lancé une démarche synodale d’évangélisation, nous incitant à promouvoir dans nos communautés locales une initiative d’évangélisation ou plusieurs même modestes afin d’ouvrir notre église à tous ceux qui ne connaissent par le message du Christ, ceux qui ont envie de mieux connaître l’Église ou de trouver une réponse à leurs questions. C’est dans cet esprit, que vous avons lancé sur la Vallée de Chevreuse les groupes Alpha.
Je vous adresse donc une invitation personnelle dans ce lien à nous réunir le 26 mai prochain à l’église St Lubin de Rambouillet, à 20h30 pour vivre un temps de prière avec notre Évêque et rendre grâce à Dieu pour toutes les initiatives d’évangélisation mises en place sur toutes les paroisses de notre doyenné.
Sortir de nos clochers, aller vers les autres et découvrir que nous faisons partie d’une église vivante, priante et missionnaire, tel est l’objectif de ces vigiles de Pentecôte. Réservez donc dès maintenant la date et venez nombreux si vous le pouvez. Vous trouverez dans toutes les églises des tracts d’invitation. N’hésitez pas à les transmettre autour de vous.
« Le Christ est Ressuscité, Il est vraiment Ressuscité ! »

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 407 du 31 mars 2007

« Accompagnons Jésus tout au long de la Semaine Sainte».

Le dimanche des Rameaux est un des plus populaires de l’année : ce jour-là, il y a une certaine affluence dans nos églises. On vient chercher un rameau béni pour l’emmener chez soi ou sur une tombe. En outre, plusieurs dictons en rapport avec la météorologie et les récoltes à venir font référence à ce dimanche.
La liturgie a, elle aussi, quelque chose d’exceptionnel ; on lit deux passages d’Evangile : l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem, au début de la célébration, puis le long récit de la Passion de Jésus.
On pourrait résumer ainsi le rapprochement de ces deux textes : acclamé puis injurié. La foule qui acclame Jésus est aussi capable de crier « crucifie-le » … !
Les quatre évangiles font ce récit avec quelques variantes. Saint Luc n’a pas parlé de rameaux agités par la foule, mais il évoque à la fois les gens qui étendaient leurs manteaux sur le chemin et la foule des disciples qui profère l’acclamation messianique.
Les deux passages ne se suivent pas : il sont séparés par plusieurs chapitres partagés entre enseignements et discussions souvent vives entre Jésus et les pharisiens. Pour avoir dénoncé les racines humaines du mal, il est l’innocent injustement condamné. Sa royauté apparaît dans toute sa vérité avec la couronne d’épines ; les souffrances et les trahisons qu’il endure représentent l’acharnement des hommes.
En amont de la Semaine Sainte, au cours de la 4ème semaine de carême, un passage du Livre de la Sagesse faisant référence à « un Juste » et le passage de l’Evangile de St Jean lu le même jour sont là pour nous dire la souffrance qu’endure Jésus, incompris, parce-que ses enseignements constituent un démenti pour les idées de ses contemporains : son message d’amour ne passe pas ; aujourd’hui, comme du temps de Jésus, certains de nos propres contemporains sont prêts à faire en sorte que Jésus soit encore mis à mort parce-que son enseignement constitue un démenti vis-à-vis de leurs idées et de leurs modes de vie ; et parfois peut-être, nous sommes complices, peu ou prou.

Entre les Rameaux et Pâques, cette Semaine Sainte qui s’ouvre maintenant donne à cette tragédie tout son sens ; mais, comme St Luc, nous savons que le crucifié est aussi le ressuscité : là est notre espérance…

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 406 du 17 mars 2007

Pour continuer le Carême

Parmi les dix conseils proposés dans le précédent lien (3 et 4 mars) « pour une entrée en Carême », je retiens le deuxième :
« Cherche dans l’Évangile du dimanche, une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine. »
L’Évangile de ce quatrième dimanche de Carême nous est sans doute familier. Autrefois, on disait « la parabole de l’enfant prodigue », comme si c’était le repentir de ce fils qui nous était donné en exemple !
Regardons de plus près.
Les deux fils – car ils sont deux - et chacun de nous pourrait se reconnaître, plus ou moins, tantôt dans l’un, tantôt dans l’autre…
Mais c’est le comportement du Père qui est tout simplement bouleversant. Regardez ses gestes, ses paroles. Il aperçoit son fils de loin… il est ému de compassion… il court…. il l’embrasse… il ne lui fait aucun reproche. « Mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé ». C’est la fête.
Pour l’aîné, le Père manifeste la même bonté. « Il sort au devant de lui… il le supplie…" il faut lire la parabole jusqu’au bout… et prier. La plus belle histoire d’Amour, le plus belle image de Dieu.
---> Quelle image de Dieu avons-nous ? (un dieu donnant-donnant ?...)
Il y a là aussi tout un chemin de conversion. A nous d’achever cette parabole.

Père Joseph

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Bulletin paroissial N° 405 du 3 mars 2007

Pour une entrée en Carême…

Nous allons célébrer ce week-end le 2ème dimanche de Carême, ce temps nous invite à préparer la montée vers Pâques, à nous recentrer sur le Christ pour renouveler cette belle expérience de l’Amour de Dieu qui a accepté de livrer son Fils à la Mort pour que tout homme puisse être sauvé. Comment ne pas se réjouir devant ce don de l’Amour de Dieu et ne pas chercher à nous ajuster à l’attitude de Dieu. Ainsi n’ayons pas peur de nous lancer à la suite du Christ, dans la belle aventure du désert, ainsi nous pourrons renouveler les promesses de notre baptême en entrant dans le mystère pascal. Parfois nous nous sentons démunis pour discerner comment répondre à cet appel à la conversion. Pour nous y aider je vous propose ces quelques conseils du Cardinal Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles.
« A la veille de chaque entrée en carême, les catholiques se demandent : que faire ? Homme et prélat de bons sens, le cardinal Danneels livre cette année 10 conseils pratiques.
Avec un avertissement en sus ; « ils ne signifient rien, si ils ne nous rapprochent pas de Dieu et des hommes. Ou si ils nous rendent tristes. Ce temps doit nous rendre plus légers et plus joyeux ».

1. Prie chaque matin, le Notre Père et le « Je vous salue Marie » ;
2. Cherche dans l’Évangile du dimanche, une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine ;
3. Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n’as pas besoin pour vivre - un article de luxe - donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une œuvre. Offre-leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
4. Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu’un. Avant qu’il ou elle ne te le demande.
6. Si tu zappes depuis un quart d’heure sans succès, coupe la TV et prends un livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi : il vaut mieux zapper entre humains et cela marche sans télécommande.
7. Durant le carême, quitte toujours la table avec une petite faim. Les diététitiens sont encore plus sévères ; fais cela toute l’année. Une personne sur trois souffre d’obésité.
8. Par-donner est le superlatif de donner ;
9. Tu as déjà si souvent promis d’appeler quelqu’un par téléphone ou de lui rendre visite. Fais-le finalement ;
10. Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. Cela coûte en effet 30 c. moins cher. Mais ton armoire à vêtements bombe et déborde également de 30 c. »

Bon Carême !

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 404 du 10 février 2007

11 Février 2007 : XV° Journée Mondiale du Malade.

11 Février 1858 : Bernadette Soubirous se rend aux abords de la Grotte de Massabielle pour confectionner des fagots qu’elle vendra. Soudain, une Belle Dame lui apparaît et récite le chapelet.
Le 1er Mars, une dame du village plongea avec foi son bras démis dans l’eau de la source qui avait jailli et en retrouva l’usage. Tout le monde connaît l’histoire de Lourdes… et parfois même son message : guérison des cœurs d’abord (le Salut), et guérison parfois des corps, comme signe de la puissance agissante de Dieu aujourd’hui encore.
Tout le monde connaît aussi l’attachement qu’avait notre Pape Jean-Paul II envers sa Mère du Ciel (et la nôtre). Nous nous souvenons tous sans doute avec quelle détermination il était venu à Lourdes en Août 2004 : alors qu’un de ses conseillers du Vatican lui faisait poliment remarquer que ce voyage était de la folie compte tenu de son état de santé, il rétorqua « J’irai donc comme malade ! » C’était en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes qu’il avait précédemment, en 1984, rédigé une Lettre Apostolique sur le sens chrétien à donner à la souffrance : Salvifici Doloris. Cette exhortation à unir ses souffrances à celles du Christ crucifié, pour collaborer au salut du monde, il l’a pleinement incarnée durant les dernières années de son pèlerinage sur la terre, nous en avons tous été témoins. Il avait depuis longtemps demandé que les malades et les handicapés soient au premier rang lors des Messes qu’il célébrait. Et cela, non pas afin qu’ils voient mieux… mais pour manifester que dans l’accomplissement du salut, ils occupent la première place. Et c’est encore Jean-Paul II qui institua cette journée Mondiale du Malade, le 13 Mai 1992, date anniversaire de son attentat. ….

Cette année, son successeur a voulu orienter notre prière et notre attention vers ceux à qui, en plus de la souffrance, tout espoir humain est interdit : les malades ‘incurables’. « Il est nécessaire de promouvoir des politiques en mesure de créer des conditions où les êtres humains puissent également supporter des maladies incurables et affronter la mort de manière digne. A ce propos, il est nécessaire de souligner encore une fois la nécessité d'un plus grand nombre de centres pour les soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale, fournissant aux malades l'aide humaine et l'accompagnement spirituel dont ils ont besoin. Il s'agit d'un droit qui appartient à chaque être humain et que nous devons tous nous engager à défendre. » (Benoît XVI, message pour la XV° Journée Mondiale des Malades) Pour commencer à se pencher sur la question : ‘pallianet.org’ !

Père Arnaud

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Bulletin paroissial N° 403 du 27 janvier 2007

Un Diacre ! pourquoi ? – pour quoi ? – pour qui ?

Ordonné et envoyé par l’Evêque pour le ministère du service, le diacre est don de Dieu pour une Eglise Servante.
Le diacre est le signe sacramentel du Christ Serviteur attentif aux cris des hommes blessés, malades ou démunis.
On s’engage dans une impasse si l’on veut expliquer le diaconat à partir de ce qu’un diacre fait de spécifique. Demandons-nous plutôt ce que signifie le fait d’avoir été ordonné diacre, et d’être ainsi habilité à une part du ministère exercé aussi par les évêques et les prêtres, alors même que l’on continue aussi de vivre une existence assez semblable à celle des laïcs : c’est peut-être cette conjonction, dans la personne du diacre, de deux rôles ecclésiaux qui est significative.
Mais surtout, le futur diacre est appelé à découvrir, dans la prière et le discernement, qu’il est appelé à être signe du Christ Serviteur qui a lavé les pieds de ses disciples et à vivre cette vocation dans un ministère ordonné : le diaconat. Je pense que là est l’essentiel et je peux attester que cette découverte n’est pas réservée au temps qui précède l’ordination ; elle se poursuit chaque jour.

Pour ma part, j’ai en charge le service des personnes malades ou âgées, et particulièrement le service des personnes en fin de vie, à leur domicile ou en établissement de soins ou d’hébergement. J’accomplis ce service au sein d’une association non-confessionnelle dont le siège est à l’Hôpital de Rambouillet ; après avoir été président de cette association pendant près de 8 ans, j’y assure toujours la coordination centrale du bénévolat et une mission de bénévole. Cette responsabilité n’est pas à dissocier de mon insertion paroissiale dans la Vallée de Chevreuse puisque plusieurs établissements desservis par l’association accueillent des habitants de la Vallée et que cette association compte dans ses rangs des bénévoles de nos villages.
Bien entendu, en lien avec les acteurs de la Pastorale de la Santé dans la Vallée (Aumôneries des établissements,…), j’assure ma mission avec le souci d’apporter mon soutien au service de visites à domiciles des malades et des personnes âgées dépendantes.
Il m’a semblé nécessaire de me perfectionner en suivant une formation diplomante.
Deux réunions avec les acteurs de ce soutien à domicile et en établissement - aumôneries et paroisses - m’ont permis de rencontrer aussi des personnes touchées dans leur famille par ces problèmes de santé et de dépendance.
Le Père Emmanuel m’a également demandé d’apporter mon concours aux travaux de la commission SOLIDARITE du Conseil Pastoral ; cette commission a proposé de faire réfléchir la Communauté aux engagements possibles ou au soutien à apporter aux actions qui existent dans la Vallée : démarche pleinement diaconale…

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 402 du 13 janvier 2007

Bonne année,

Une nouvelle année commence et comme la tradition nous y invite, je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2007.
Cette année sera importante pour notre pays avec les élections présidentielles qui se feront avant l’été. Chacun de nous est appelé à exercer son droit de vote pour désigner celui qui va être à la tête de notre pays. Ce n’est pas une mince responsabilité car notre choix engagera l’avenir de nos concitoyens, d’où l’importance d’une vraie réflexion autour des enjeux sociaux économiques et politiques de cette élection. Il ne s’agit pas de se laisser prendre par la dictature des sondages et l’influence des médias, mais de faire preuve d’un vrai discernement.
Ce sera une année importante pour notre église car nous avons à relever le défi d’affirmer les valeurs de l’Évangile face à un monde en perte de repères faisant preuve d’un relativisme absolu, où tout est possible et tout se vaut. Cela exige de notre part une relation toujours plus étroite au Christ par la prière et le service des frères. Nos contemporains cherchent désespérément des raisons de vivre et c’est justement par notre foi, notre joie de vivre et de croire que nous pourrons être pour eux une étoile au sein de leurs ténèbres. Puissions-nous être habités de cette certitude afin de constituer une communauté forte et solidaire faite de nos neufs clochers. Même si ce n’est pas facile nous devons toujours chercher à annoncer Celui qui est le « Chemin, la Vérité et la Vie ».
Gardons surtout un véritable amour du monde et des hommes car le Christ est venu sauver tous les hommes par amour et c’est seulement en aimant que nos pourrons ouvrir l’autre à l’inattendu de Dieu. Notre seule arme, c’est l’Amour.

Ce sera une année importante pour nos familles. La famille est la cellule de base qui constitue notre société d’hommes. Elle est un don de Dieu pour nous permettre de grandir et de prendre notre place dans la société . Ne passons pas à côté de ce qui est l’un des trésors de notre existence. Que serions nous, pour la plupart d’entre nous, sans nos familles ? Aujourd’hui cette famille est en danger, elle est « éclatée », « recomposée », « monoparentale »… Là encore, nous devons témoigner de l’importance de la famille constituée d’un père, d’une mère ayant des enfants nés de leur union et qui l’inscrivent dans une perspective d’indissolubilité et de fidélité.
Voyez, c’est une belle année qui est devant nous. Puissions-nous avoir l’audace des premiers apôtres pour vivre ces défis et témoigner de notre espérance.
Bonne année encore à tous,

Père Emmanuel

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