GRANDE FÊTE DU PARDON
pour les paroisses de la Vallée de Chevreuse
27 septembre 2008

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Compte-rendu et témoignages

Personnellement, j'ai assisté le samedi aux conférences de Monseigneur STENGER et de Mme Marguerite BARANKITSE ; j'ai ensuite assisté à la messe concélébrée présidée par Monseigneur L'AUMONIER ; j'ai enfin partagé le repas du « Veau Gras ».
Monseigneur STENGER, président de « Pax Christi » pour la France a expliqué que ce mouvement a été créé lors de la seconde guerre mondiale par une association de juifs, de musulmans et de chrétiens, pour faire barrage à la barbarie et aux crimes de l'idéologie nazie. Il a expliqué qu'il n'est permis de juger aucun homme : sans doute Dieu seul connait les cœurs… La vengeance, la violence, la haine semblent apporter un genre de satisfaction dans un premier temps et cela est humain. L'on constatera que la guerre et la force armée n'ont jamais résolu les conflits ; elles amènent la mort, la destruction, la rancune ; sans fin ! Mais l'Homme et notamment les croyants sont invités à une autre démarche qui seule peut construire la vie et la paix sur notre planète : le pardon. Ce pardon provient d'une action spirituelle et n'est possible qu'avec la grâce divine. Il est issu du dialogue, qui permet la justice, laquelle permet la paix… C'est cette paix entre les peuples qu'ont réussi à construire notamment quelques chrétiens comme Maurice Schumann, à l'origine de la construction de l'Europe des Nations. Il est important que des chrétiens oeuvrent dans les sphères internationales… Cette démarche a également tout son sens au niveau individuel dans nos familles, nos associations…
Madame Marguerite BARANKITSE est une femme noire africaine de 52 ans qu'elle ne parait pas ; elle vient du Burundi ; elle est de l'ethnie Tutsi. Elle porte des vêtements traditionnels hauts en couleurs ; elle arbore un sourire radieux et un regard chaleureux. Elle dit avec beaucoup d'humour qu'elle est une femme simple ; elle espère que l'auditoire comprend son français pourtant merveilleux. Elle témoigne des horreurs qu'elle a vécues lors des massacres entre les Tutsis et les Hutus en 1970 puis à nouveau en 1992 ; le conflit s'enflamme avec l'assassinat du Président de la République, et provoque des centaines de milliers de mort, de viols, de maisons incendiées, d'orphelins… Et cette dame, « Maggy » se dépense au péril de sa vie pour sauver des enfants Tutsis et Hutus ; elle est accusée à la fois de trahison par les Tutsis, et d'espionnage par les Hutus, ce à quoi elle répond qu'elle est seulement chrétienne et que seul le pardon entre les communautés pourra ramener la paix entre elles. Alors Maggy parmi plusieurs exemples cite celui de la jeune Florence Tutsi de 13 ans dont les voisins Hutus tuent les parents, brûlent la maison ; de plus ils la violent, et Florence tombe enceinte. Cas de conscience difficile : fallait-il que Florence soit avortée pour qu'elle puisse supporter sa vie future ? La jeune fille dit « non ! je vais aller voir mes voisins, leur faire reconstruire la maison de mes parents où je vivrai avec leur souvenir et où j'élèverai mon enfant ! ». Ce témoignage est très fort ; Maggy nous en raconte plusieurs de ce niveau. Avec cet esprit de paix et d'amour, elle dynamise la construction de trois hôpitaux et crée une association qui protège et soigne maintenant vingt cinq mille enfants. Le Burundi comporte huit millions d'habitants et parmi eux huit cent mille orphelins et sidéens… Elle a une confiance inébranlable en la vie et la nature humaine, une foi en Jésus, qui renverse les montagnes, et un charisme communicatif. Elle parcourt le monde pour soutenir sa cause. Magnifique. Je retiens ce mot qu'elle a employé plusieurs fois : « ayez l'audace » de croire et de le montrer !
La messe solennelle de 18h30 a rempli l'église de fidèles ; une chorale d'adultes et une chorale d'enfants ont soutenu la prière. Monseigneur L'AUMONIER a axé son homélie sur le « oui », celui de Marie lors de l'Annonciation, celui de Jésus lors de la Passion. Le nôtre avec notre bonne volonté est nécessaire tout au long de notre vie de chrétiens. Nos prêtres ont entouré notre évêque pour cette cérémonie chargée de symbole et importante pour la vie de notre Vallée.
La fête s'est poursuivie sur le parvis de l'église. Des tentes avaient été dressées. Cinq cent vingt convives ont partagé au cours d'un repas bien convivial la cuisse de bœuf rôtie et l'aligot, et se sont régalé avec les desserts confectionnés par toutes les « petites mains ». Les chants étaient de la partie et l'ambiance fraternelle.
Il convient de saluer tous les acteurs de ce bel évènement rempli de sens sur le pardon ; les concepteurs, organisateurs, chanteurs, techniciens, cuisiniers… Que le Père Emmanuel soit remercié de ce grand élan, entouré de notre bon Père Joseph, et dans l'accueil du Père Vladimir.
« Que Tes œuvres sont grandes ; et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »

GS

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Nous avons tous envie de dire merci,
Avant tout merci à Dieu qui a probablement « inspiré » notre curé et le Conseil Pastoral.
Au début, nous avons pensé que ….. c’était un peu de la folie, un peu même peut-être de l’utopique : Pauvres gens de peu de foi que nous étions ! ! «Les Apôtres dirent au Seigneur: "Augmente en nous la foi! "Le Seigneur répondit: "La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici: 'Déracine-toi et va te planter dans la mer'; il vous obéirait."» (Luc 17. 5-6) La foi fait déplacer des montagnes disait-on tout simplement chez ma grand’mère.
Eh bien ils partirent à 15, se retrouvèrent à 500 à partager l’aligot et le bœuf sur la place de l’église, à 800 à la messe dont une foultitude de jeunes de tous horizons : enfants du KT, enfants du chœur d’enfants, enfants de l’éveil à la foi, jeunes de l’aumônerie, 150 Scouts, sans parler des tout petits dans les bras de leur parents. Pour les autres, tous étaient là, personnes âgées venant des maisons de retraite, chanteurs, musiciens, priants qui nous ont accompagné de leur prière toute la matinée et tout l’après-midi, handicapés, parents, grands-parents, personnes seules ayant perdu une être cher ou célibataires disait le père Emmanuel dans son mot d’accueil, des grands organisateurs aux petites mains, tous égaux dans le service « Que Votre oui soit un oui » disait notre évêque à la messe ! Nous avons tous répondu à l’appel et nous avons beaucoup reçu.
Tout était beau, L’ambiance chez les monteurs et démonteurs de tentes, les « déplaceurs » de voitures, les « accueilleurs », les serveurs de vin chaud, les fleurs à l’église, les fleurs sur les tables, les nappes jaunes (des jaunes du sigle qui nous a accompagné partout depuis le mois de juin), tous réunis, « oeuvrants » pour cette belle journée ou simples participants aux films et aux conférences, simples priant à la messe, autour du pardon. Nous pouvons dire que nous étions en communion, unis, l’Eglise : l’Eglise du Seigneur : tiens ! … on aurait pu aussi le chanter aussi ce chant là ! ! ! , mais Monseigneur Eric Aumonier l’a bien défini au cours de la messe : « la terre a rejoint le ciel ».
Toutes ces conférences et les films, plus passionnants les uns que les autres, nous ont ouvert à Dieu, à sa miséricorde, à son Amour. Nous avons tous grandi et quelque part, chacun été touché par Dieu.
Cette journée restera un temps fort familial, Merci à tous ceux sans lesquels nous n’aurions pas pu vivre cela !

GD

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LA GRANDE FETE DE FAMILLE, la grande fête des talents
Il est 16h30, je traverse la fête :
Helena et Sophia jouent ensemble à la poupée, assises dans l’herbe du jardin du presbytère, les petits garçons un peu plus loin construisent un très long train de duplo, le soleil illumine leurs petits visages ;
dans le garage, Véronique et Nicole découpent des montagnes de gâteaux, çà sent la cannelle, la pomme et le chocolat, on a envie de gouter et de se lécher les doigts !
Yves arpente à grands pas la place de l’église : les tentes sont montées, tables et chaises installées, le bœuf rôti tranquillement, tout est en place…restent quelques derniers branchements à faire…
Brigitte arrange avec soin des bouquets de fleurs,
Dans le jardin d’en bas, des nuées d’enfants s’activent dans tous les sens : certains tirent une corde, d’autres rampent dans un entrelacs de ficelles ,il y a un chamboule tout, des jeux de relais … d’autres sont assis en petits groupes et discutent… Sabine, un sifflet à la main, veille sur tout ce petit monde .
Un prêtre est assis à l’écart, la main posée sur l’épaule d’un homme, attentif.
Bénédicte accueille des touristes anglais : « what happens here ? …how splendid ! »
J’entre dans l’église : Maggy raconte …le Rwanda, les enfants, l’horreur et … le pardon au bout du chemin pour pouvoir continuer de vivre, avec tout cela…
Les visages sont tendus, l’attention est perceptible, les questions fusent et le micro circule, relayé par Catherine.
Un grand jeune, tout au fond de l’église, essuie discrètement des larmes de compassion et d’émotion.
Oui, merci mon Dieu pour tout cela

Un grand, un immense merci à tous pour cette journée inoubliable, c’était comme une grande fête de famille, chacun y était accueilli et attendu, petits et grands ont pu trouver place et sens dans cette journée ; la messe a été magnifique : nos anciens à la place d’honneur, les jolies voix des petits enfants ,les chant si beaux, l’assemblée fervente et recueillie, l’église si belle et chaque détail soigné, et tout ceci pour la louange … bref, un avant goût du ciel !
Merci surtout au père Emmanuel de nous insuffler cette flamme !
Que va-t-il nous trouver pour l’an prochain ???

IC

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Chers amis,

Après cette belle célébration, Je voulais vous transmettre les mots de remerciements de notre évêque dans la sacristie, après la messe.
Donc me voici entrant dans la sacristie, seule, alors que j’aurais aimé que nous y allions tous ensemble (nous étions quand même 134 à avoir travaillé : nous avons compté avec Diane..... ) Et je me suis trouvée effectivement face à un évêque heureux de ce qui s’était passé au cours de cette messe.
Heureux de la participation des enfants, il a été très touché par leur chant, par la qualité de leur lecture et de leur gestes.
Heureux de la prière où nous étions tous en communion, de la beauté de la célébration, il a été aussi touché par la diversité des membres de notre communauté ainsi rassemblée. Il est le « garant de la communion » dit notre guide paroissial en page 3, je pense que chez nous….. « cocorico », il a vraiment vécu la communion entre les fidèles, pour la Gloire de Dieu.
Le Père Emmanuel m’a aussi remerciée de la grande qualité de la liturgie, mais je lui ai dit que nous étions des équipes et que chacun avait oeuvré de son mieux.

Donc ces remerciements je vous les transmets car c’est à tous qu’ils s’adressent.
Christiane et Pierre dont le beau geste d’entrée venait : « comme nous remettre en Dieu » après le témoignage de Maggy et tout ce que nous avions vécu au cours des conférences et des films présentés. Le chant de Didier, repris par la chorale nous a permis d’entrer vraiment dans la célébration.
Vous, tous les chanteurs et Jean -Michel qui avez travaillé 3 lundis successifs : la chorale très unie, elle était au service de l’assemblée qui le lui a bien rendu en chantant de tout son cœur (ce qui fait que le tout montait vers Dieu). Dans les chants on sentait une communion très belle entre Jean-Michel. et Etienne. Les enfants tous réunis, chœur d’enfants certes moteur, mais tous les enfants de la catéchèse ont participé de tout leur coeur aux chants, donnant une fraîcheur grâce à l’alternance des voix. Vous les guides pour ce magnifique chant d’offertoire. Beaucoup de personnes m’ont dit : « que c’était très priant et que le moment où la chorale est entrée dans le chant était poignant. »
Stéphane pour la beauté du psaume, merci à la chorale pour l’unité crée.
Vous les musiciens, Didier et sa guitare si belle, Gilles toujours fidèle et les jeunes là-haut qui par leurs instruments ont embellit les chants. Que j’ai aimé Monseigneur levant ses deux bras bien haut et demandant à la trompette, dans un très beau geste et avec un très beau sourire, une petite place pour parler. Il était heureux de vous voir. Merci à Guillaume pour le chant de sortie.
Vous les lecteurs, et particulièrement Blanche qui a beaucoup travaillé pour nous proclamer de façon merveilleuse, cette deuxième lecture. Blanche, tu as été un véritable transmetteur de la Parole de Dieu.
Julie et l’équipe qui a fait les prières universelles, simples, profondes, ouvertes, vraiment dans le thème de la journée.
Diane et cette procession d’offertoire MAGNIFIQUE : l’arrivée des ciboires deux par deux, les mamans et leurs enfants Raphaël et Ricardo avançant, tous les enfants présents très beaux de la beauté de Dieu, les personnes jeunes, moins jeunes clopin/clopant. Merci à Diane aussi d’avoir suggéré que les enfants chantent à la communion, il y ont eu une belle place, étaient heureux de chanter pour que la prière entre dans les cœurs (on avait travaillé ½ heure avec tous les enfants qui ont fait le jeu dans le jardin public et là, ils étaient déjà SUPER) et ils se sont très bien tenu pendant la messe. Bravo les catéchistes. Merci Cécile qui toi aussi a beaucoup travaillé pour chanter , seule devant ton miro et qui a su "prendre sur toi".
Vous les personnes de la communauté portugaise qui avez oeuvré pour les prières universelles, pour la procession des offrandes, pour ce chant à Marie. La voix qui montait seule dans l’église a aidé chacun à entrer dans cette prière.
Jean Louis de l’équipe des ministres extra-ordinaires de la communion à Chevreuse qui, en laissant la place aux personnes venant des 9 clochers, nous ont permis de vivre un très beau moment de formation. Merci aussi à Jean-Louis d’avoir imaginé 12 points de communion (ainsi la messe a pu se terminer dans le temps demandé par rapport aux scouts qui avaient 5 Km à faire à pied pour aller camper et monter leur tentes, aux personnes âgées que le repas attendait dans les maisons de retraite et aux enfants pour qui une trop longue célébration est une épreuve parfois).
Jean qui nous a fait cette formation, grand moment d’écoute et de respect mutuel.

GD

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Samedi 27 septembre…
C’est vrai la fête était belle. Le site était superbe sous un soleil éclatant. L’accueil était chaleureux ; les conférenciers étaient bons et le témoignage de Maggy plus que touchant. La célébration avait été magnifiquement préparée et était d’une rare qualité. La rôtisserie était succulente et pour couronner le tout l’ambiance chaleureuse. Que dire de plus ? L’implication et le travail de chacun que j’ai pus admirer tout au long de la journée, très tôt le matin et jusque fort tard dans la soirée bien après le départ des derniers. Chacun était profondément responsable de ce qu’il avait à faire et l’a fait dans la joie du service vrai.
Oui tout cela a tissé la trame de cette journée mais ce qui m’a le plus touché était la richesse profonde de ce qui se vivait à travers tout cela. Notre faire et notre savoir faire n’auraient été rien sans la dimension spirituelle qui a porté toute cette journée. Le Seigneur était là avec nous et cela rayonnait par ce que nous vivions. Le point d’orgue a été donné lors de la messe. Dans une communion très profonde ensemble jeunes et moins jeunes, dans notre diversité et notre unité nous avons célébré le Seigneur. La joie rayonnait sur les visages et la paix était là. C’était encore vrai sur le parvis et lors du dîner. J’avais au cœur cette parole du Christ : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que le monde saura que vous êtes mes disciples » (Jn 13,31). Oui, lors de cette fête du pardon, la communauté a porté un très beau témoignage au Christ et a su rendre compte de la foi de l’Eglise qui l’anime. Puissions-nous en vivre longtemps pour rejoindre chacun.

CB

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Rappel du PROGRAMME de cette JOURNÉE mémorable du 27 septembre 2008

- le matin de 9 h 30 à 12 h 30 : Films suivis de débats dans les salles paroissiales de SAINT REMY-lès-Chevreuse :

"L'Ile" : un film russe de Pavel Lounguine, un fim terriblement humain sur l'Absolu, le pardon, la compassion dans des paysages superbes

"Résistance et pardon " : témoignage de Maïti Girtanner, jeune résistante torturée et rendue infirme par un médecin nazi, rencontre son boureau après plusieurs années...

- de 14 h à 23 h sur la place et dans l'église de CHEVREUSE :

14 h : Conférence de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi : "Pas de paix sans pardon "
Évêque de Troyes depuis 1999, au sein de la Conférence des évêques de France, Mgr Stenger est membre de la Commission pour la mission universelle de l'Église et président de Pax Christi pour la France. Il est aussi président du Comité épiscopal France Amérique latine (CEFAL). Comme président de Pax Christi, Mgr Marc Stenger a salué la résolution A/53/25 de l'Assemblée Générale du 10 novembre 1998 d'e l’Organisation des Nations Unies (ONU) proclamant "la période 2001-2010 décennie internationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde". Il a publié un document pour contribuer à la réflexion sur ce sujet et proposer quelques indications sur le chemin nécessaire pour passer d'une culture de violence, qui accompagne l'humanité depuis son origine, à une vraie culture de paix

16 h : Conférence de Maggy Barenksite, témoin du génocide au Rwanda et acteur de la réconciliation : " Le pardon plus fort que la haine..."
Marguerite Barankitse, alias Maggy, une femme tutsi, a commencé à abriter et à nourrir 25 enfants le 25 octobre 1993, l'une des pires journées de la guerre civile du Burundi. En 1993, elle a failli mourir sous les coups de machette hutu. Avec l'aide d'amis européens et burundais, elle organise un réseau qui parvient à venir en aide à un nombre d'enfants sans cesse plus grand. En mai 1994, l'évêque de Ruyigi prête une école qui sera transformée en un refuge pour enfants nommé « maison shalom ». Ses activités s'étendent à d'autres villes comme Butezi et Gizuru, où elle ouvre d'autres centres pour enfants. Maggy a mobilisé des mécènes, et même l'armée belge, pour bâtir un hôpital avec dispensaire, consultations, bloc opératoire, pavillons pour convalescents. L'établissement n'est pas réservé aux seuls orphelins mais est ouvert à tous. En 2004, on estimait à 20 000 le nombre d'enfants ayant bénéficié de son aide directement ou indirectement.
L'étendue de son action ainsi que le fait qu'elle accueille les enfants indépendamment de leur origine tutsie ou hutue lui ont valu une immense reconnaissance de par le monde entier.

Rencontres, dialogue, partage... "le pardon... pourquoi ?... comment ? "
Accueil tout l'après-midi par des laïcs et des prêtres.

Animation pour les jeunes
Grand jeu pour les enfants, lâcher de ballons

18 h 30 : UN TEMPS FORT SPIRITUEL
Messe célébrée à 18h30 par Monseigneur Eric Aumonier, évêque de Versailles, à l’église de Chevreuse

un GESTE
Je viens vers Toi, Seigneur
Je sais que tu m’aimes
Tu me sauves et Tu me relèves.
Je viens Te rendre grâce
Pour cette joie que Tu me donnes,
Et je Te dis en faisant sur moi le signe de la Croix
Lave-moi, Seigneur,
Mon Dieu, vivifie-moi.

Geste d'entrée avant la messe :
Deux vasques d’eau bénite ont été disposées aux portes de l’église. En entrant, chacun se signe avec l’eau qui renouvelle en faisant un beau signe de Croix, signe fort du Pardon, et en disant : Lave-moi, Seigneur, mon Dieu, vivifie-moi.

20 h : Apéritif, diner festif et partage du veau gras et de l'aligot

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En avant première de la Grande Fête du Pardon du 27 septembre ont eu lieu deux conférences de fonds :

- "Pardonner, ce n'est pas oublier, c'est réouvrir un avenir" , donnée par le Père Jean-Marie Petitclerc,
le Mardi 10 JUIN 2008 dans l'église de CHEVREUSE


L'enregistrement vidéo de cette conférence peut être consulté à l'Accueil du presbytère de Cgevreuse, tous les matins de 10 à 12 heures

- "Le sacrement du pardon, joie de Dieu et joie de l'homme" , donnée par le Père Guillaume de Menthière, auteur de plusieurs ouvrage sur le sacrement de réconciliation, le Vendredi 19 septembre 2008 en l'église de CHEVREUSE

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Le visage du Christ tel qu'il apparaît (négatif du
cliché photographique) sur le Linceul de Turin


 

 

 

 

 

 


----------------------- Le Père accueillant l'Enfant prodigue, selon
------------------------- Rembrandt (musée de l'Ermitage, St Pétersbourg)

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