Archives 2008 : éditoriaux de nos prêtres et diacre
(classement chronologique inverse)

Bulletin paroissial N° 438 du 18 octobre 2008

Semaine missionnaire mondiale (du 12 au 18 octobre 2008)
« Que votre charité se donne de la peine »

« Être missionnaire, c’est témoigner par nos vies de l’Amour reçu du Christ. Susciter des interrogations, révéler la source de notre Espérance : Dieu ». En ce sens, baptisés dans le Christ, nous sommes tous faits pour être ses témoins. Tout simplement. Individuellement et en Église. Par notre charité et notre prière. Ici et là-bas.
La journée du pardon, le 27 septembre, en a été un exemple significatif. Par l’ampleur de sa préparation, les témoignages entendus, la Messe avec notre Evêque – un grand moment pour notre Communauté de la Vallée de Chevreuse. Et pour terminer, ce repas devant l’église, où nous étions plus de 500 personnes. Un beau témoignage de la vitalité de notre communauté.
Chaque semaine, distribution à des familles en difficultés de denrées alimentaires qu’il faut aller chercher dans un grand magasin. Ce jour là, E. ne se sent pas bien. Il serait bien resté chez lui. Mais il pense à ces mamans (la plupart sont seules avec plusieurs enfants) pour lesquelles cette nourriture est indispensable... « Non, il faut y aller… pour ne pas les décevoir. »
Je pense au Père Pyrrhus, du Bénin. Il est venu chez nous un mois, deux années de suite. Je crois qu’il nous a laissé, à chaque fois, le souvenir d’un prêtre heureux, souriant, détendu. Sait-on qu’il a, lui aussi, une église à construire ?...
Sur Radio Notre Dame, j’entends souvent parler de la situation très difficile que vivent les chrétiens en Irak, en Inde. Ils ont besoin d’aide matérielle pour rester dans leur pays…
« Que votre charité se donne de la peine ». Les appels ne manquent pas. En donnant généreusement, ce dimanche 19 octobre, à la collecte faite pour les œuvres pontificales missionnaires, nous faisons confiance à un organisme d’Église, fondé au début du XIXème siècle, pour répondre aux besoins les plus urgents des jeunes communautés chrétiennes dans le monde.

Joseph Daugan, prêtre

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Bulletin paroissial N° 437 du 4 octobre 2008

Paroisse et GRANDE FÊTE DU PARDON...Vignes et vendanges ...!

Elle était annoncée depuis près d’un an, nous nous y préparions depuis plusieurs mois et, ces dernières semaines, nombreux sont ceux qui se sont employés très activement pour que cette grande fête du PARDON soit réussie…
et, de l’avis général, elle le fut…
… parce que les interventions et témoignages nous ont interpellés, et même touchés, parce que la préparation a été l’affaire d’un grand nombre de paroissiens (la préparation de la messe, à elle seule et sauf oubli bien involontaire, a rassemblé 134 personnes, nous disent Geneviève et Diane), parce que, selon notre Evêque et plusieurs témoins extérieurs, nous avons donné à voir une communauté bien réelle, joyeuse et active.
Que le Seigneur soit loué et chacun heureux pour tout cela !

Et voilà que les textes de ce dimanche nous parlent aussi de fête en ce début de la saison des vendanges. Ils nous disent quelque chose de ce qui peut, à l’opposé du pardon, pousser à la haine et même au meurtre. De cette manière, ils se situent bien dans le prolongement de notre grande fête de samedi dernier.

Le pardon brise le cercle de la haine et de la violence ; il délivre celui qui pardonne. De même, nous devons nous situer dans une position juste par rapport à ce monde qui nous est confié par Dieu : Nous en sommes gérants et non propriétaires !
En associant la première lecture du livre d’Isaïe à l’Evangile de ce dimanche, nous comprenons bien que les interlocuteurs de Jésus n’ont pas dû avoir de mal à reconnaître Dieu comme le propriétaire du domaine, Israël comme sa vigne et les prophètes comme les serviteurs maltraités par les vignerons, ces prophètes d’hier et d’aujourd’hui que l’on n’écoute pas et que l’on persécute parce que leur discours dérange. Ceux qui écoutaient Jésus n’ont pas eu de mal, non plus, à condamner les vignerons homicides, alors que le maître du domaine - Dieu - se montre patient et envoie plusieurs délégations et jusqu’à son Fils qui sera lui-même rejeté et tué : c’est donc bien l’incarnation, la passion et la mort de Jésus lui-même qui sont finalement évoquées ici. Les chefs des prêtres et les pharisiens ont rejeté et tué le Fils, estimant Jésus impropre à être le Messie attendu, c’est la pierre rejetée par les bâtisseurs. Mais cette pierre rejetée va devenir la pierre angulaire : le royaume de Dieu sera enlevé à ce peuple pour être donné à un autre : juifs et païens s’y côtoieront pour constituer le nouveau peuple de Dieu et pour produire du fruit.
Et nous, chrétiens du 21ème siècle, nous avons à nous poser les bonnes questions: « Quelle est ma contribution à l’œuvre de création à laquelle Dieu m’associe ? » - « Suis-je bien conscient d’être gérant et non propriétaire ? ».
Les textes nous montrent un maître qui a commencé le travail et qui a pris grand soin de sa vigne : ce maître, c’est Dieu qui aime passionnément sa création. Le maître s’absente, laisse le domaine en gérance, il y aura une vendange et les vignerons gérants devront remettre le fruit. Comme les interlocuteurs de Jésus, nous n’avons pas de mal à reconnaître l’histoire du salut : Dieu, apparemment absent, ne désespère pas de nous, il est patient, il embauche même les ouvriers de la dernière heure, mais nous aurons à lui remettre le produit de la vigne.

Jean DELAPIERRE, Diacre

Le mot de notre curé....

Notre journée du pardon fut pour moi l’une des plus belles journées de mon ministère ; comment ne pas s’émerveiller devant tous ces visages profondément heureux ? Ce fut l’occasion pour chacun de réfléchir sur cette grande question du pardon à partir de la projection des films le matin mais aussi des conférences données l’après midi. La messe qui a rassemblé toutes les communautés de la Vallée de Chevreuse a été le point d’orgue de cette journée où toutes les générations étaient dans une communion profonde pour prier, célébrer le Seigneur et manifester leur joie d’être ensembles pour vivre leur foi. Le festin qui a conclu la journée a permis aussi de vivre un grand moment de convivialité dans un esprit de partage et de rencontre. Même ceux qui n’étaient pas de notre paroisse se sont sentis merveilleusement bien accueillis et intégrés dans la fête, la famille était bien là et la joie de Dieu ensoleillait toute cette belle journée qui a mis en œuvre tant d’énergie. Quel bonheur aussi de voir les enfants, les adolescents courir dans les rues de Chevreuse pour le grand jeu qui était organisé à leur intention !
Il nous faut maintenant continuer dans cet élan, un très grand merci à tous ceux qui se sont investis pour que tout se passe bien, plus de 100 personnes ont donné de leur temps et de leur énergie pour que tout soit réussi ; sans eux rien n’était possible, à tous encore un grand merci.

Père Emmanuel

Voir la page spéciale de compte-rendu et de témoignages de cette journée

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Bulletin paroissial N° 436 du 20 septembre 2008

Nous accueillons cette année le Père Vladimir Frolov qui sera Vicaire à tiers temps sur l'Ensemble Paroissial de la Vallée de Chevreuse.
Ordonné le 28 juin dernier à Lyon, il est Assomptionniste et est venu rejoindre la communauté de St Lambert.

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Dans la tradition patristique orientale deux mots presque équivalents désignent ce que nous fêtons le samedi 27 septembre dans la vallée de la Chevreuse : le repentir et le pardon.

Posons-nous la question : qu’est-ce que le repentir, le pardon que nous fêtons ? Le pardon est le moment quand, renouvelés dans notre vie quotidienne, nous prenons conscience à nouveau de cette vie et de nous-mêmes. De la vie – telle que le Seigneur l’a pensée pour nous, de nous – tels que nous vivons cette vie. Là est la source du repentir, du pardon : mesurer la distance entre ce que Dieu a pensé pour chacun de nous et ce que nous avons réalisé, entre ce qui nous a été donné et ce que nous avons réalisé, consommé, rendu... Il faut le faire, et pas seulement une seule fois durant notre existence terrestre.

Quand nous pensons au pardon, souvent nous nous représentons seulement un tableau noir, gris de notre coeur meurtri, des larmes, d’une tristesse de notre passé indigne. Indigne de Dieu, indigne de nous-mêmes, indigne de la vie qui nous est proposée. Mais ce n’est pas le tout du pardon ! Le repentir, le pardon que nous désirons doit advenir dans la joie, dans l’espérance. Sans cela le repentir est sans fruit. Sans cela le pardon devient un simple regret qui tue, souvent, la force vitale dans l’homme, à la place de le renouveler, de le transformer...

Le repentir doit commencer par et dans cet espoir que nous mettons dans l’amour divin. Un espoir qui nous fait vivre non comme nous le voulons ou comme nous avons vécu jusqu’à cette rencontre de la miséricorde, mais comme il faut vivre de cet espoir. Dieu se tient lui-même à nos portes. L’initiative du Royaume est à lui. Il nous sauve en nous pardonnant, en nous apprenant le pardon. Il nous ouvre le jardin de son coeur dont les arbres fruitiers portent du fruit en raison de 100, de 1000 pour un. Et nous connaissons bien ces fruits : ce sont la joie, l’amour, la patience, l’humilité saine et juste... Tous ces fruits qui pourraient déjà transfigurer notre terre en paradis si nous étions nous-mêmes pleinement des arbres fruitiers du jardin de Dieu...

Ainsi, le pardon commence par un cri de notre conscience, de la voix divine qui nous appelle : « Où vas-tu ? Vers la mort ? Est-ce cela que tu veux ? » Il commence par notre réponse : « Non, Seigneur, ce n’est pas cela que je veux ! Pardonne-moi, accueille-moi dans ce repentir que je mets à tes pieds avec le poids du jour... » Et le Christ, venant à notre rencontre nous dit : « Je te pardonne ! Et toi, non par crainte, non par souci de libération de ta souffrance, mais juste en réponse à cet amour que je t’offre, commence par vivre de cet amour. Deviens toi-même témoin de l’amour qui pardonne... »

Nous devons apprendre à recevoir la vie telle qu’elle est, avec tous les hommes qui y entrent quand nous ne le voulons pas, toutes les tracasseries que nous avons préféré rejeter... Alors, en acceptant notre vie, tout son contenu, de la main de Celui qui nous l’offre, cette vie, nous nous libérons véritablement de notre crainte, de notre révolte intérieure. Arrivons à dire au Seigneur : « Mon maître, je veux ouvrir mon coeur à ta miséricorde sans limites, donne-moi la force et l’espoir de te trouver, de te garder au plus profond de mon coeur... Là où je me suis fermé, ouvre-moi en frappant ma surdité, en brisant mon ignorance... Réforme-moi tout entier, Seigneur !.. »

Père Vladimir

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Bulletin paroissial N° 435 du 6 septembre 2008

Éditorial :-------------------- C'est la rentrée !

Tous les enfants ont repris le chemin de l’école et chacun retrouve ses activités diverses et variées. La paroisse, elle aussi, se remet en route après ce temps de veille des vacances.
L’objectif de ce mois c’est notre grande journée du pardon où vous êtes tous cordialement invités à participer en famille, avec vos amis, vos voisins et toutes vos connaissances. Le but de cet évènement est tout d’abord de vivre un temps de convivialité mais aussi de faire découvrir ou redécouvrir la place du pardon dans la vie des hommes et plus spécifiquement dans la vie chrétienne. Pour nous chrétiens le pardon est indissociable de la Foi chrétienne. Le Christ nous appelle à nous laisser réconcilier avec Lui dans la liberté même des enfants de Dieu, de ceux qui ont découvert l’Amour infini du Père. Cette manifestation de l’Amour trouve son expression la plus grande dans le Pardon.
Alors, venez nombreux le 27 septembre prochain !
Au cours de cette journée vous pourrez échanger à partir de films, écouter deux conférences différentes, célébrer l’Eucharistie en présence de notre évêque Mgr Eric Aumonier et terminer par un festin, comme celui du retour du Fils prodigue dans la parabole de St Luc au chapitre 15, autour du veau gras qui aura cuit toute la journée sur la place de l’église. Le pardon est fondamentalement une fête où chacun peut éprouver la joie d’être aimé tel qu’il est avec cette possibilité toujours donnée de repartir autrement. Des tentes de la Réconciliation seront installées pour vous accueillir afin de recevoir le sacrement du pardon.
Pour vous aider à découvrir le sens de cette démarche venez à la conférence du Père Guillaume de Menthières qui aura lieu le 19 septembre prochain à 20h45 dans l’église de Chevreuse. Notre conférencier nous aidera à comprendre le sens de ce sacrement pour mieux le vivre.
Je compte sur vous tous, venez très nombreux car tout le monde est invité à cette fête du pardon le 27 septembre prochain.

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 434 du 5 juillet 2008

Éditorial : -------------- Vive les vacances !

C’est le temps des vacances et chacun s’apprête à vivre sur un autre rythme, à changer de paysages, à se détendre…
C’est une véritable chance pour chacun de prendre du temps pour soi afin de faire le point sur sa vie avec ses succès et ses échecs, les relations entretenues, les frustrations et les projets à venir. Ce temps nous permet de prendre de la distance par rapport à nous-mêmes et à toutes nos activités pour nous retrouver. Les retrouvailles avec soi-même passent nécessairement par une solitude où chacun fait l’expérience d’une certaine gratuité, où il n’y a plus d’urgence mais une indifférence au sens positif du terme qui ouvre à une liberté intérieure renouvelée. Je ne saurai trop vous inviter durant ces vacances à vous détacher de tout ce qui vous préoccupe, tout ce qui nuit à une paix intérieure. Comment vivre cela, me direz-vous quand on est père ou mère de famille, que l’on a une vie professionnelle chargée, des examens à repasser ?
Peut être simplement en prenant de bons temps de prière dans une église, ou devant un très beau paysage, vous trouverez alors dans ce temps pour Dieu des réponses à votre vie quotidienne.
La grâce de la prière, c’est de nous détacher de nous- mêmes pour nous ouvrir aux vraies priorités. Nous ne pouvons y parvenir qu’en laissant l’Esprit agir en nous et parler à notre esprit de ses véritables besoins. Le Christ est là qui frappe à notre porte mais la plupart du temps nous ne l’entendons pas car nous sommes trop occupés, nous avons trop à faire. Or le temps des vacances vient rompre cet engrenage pour nous inviter non plus à faire mais à « être » et la seule manière d’être c’est de s’ouvrir à Dieu en se laissant faire par Lui.
« Venez à moi vous tous qui ployez sous le poids du fardeau et moi je vous procurerai le repos ». Mt 11,28.
Alors ne cherchez pas, tournez vous vers le Seigneur, confiez Lui vos soucis et vos peines, et curieusement vous trouverez un soutien, une paix intérieure qui vous permettront de reprendre le travail en étant vraiment reposés !
Bonne vacances à tous et bon été !

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 433 du 21 juin 2008

« Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits ! "

Nous aurions sans doute tendance à baisser les bras en considérant notre monde matérialisé et déchristianisé ; les choses étaient-elles plus simples du temps de Jésus ? – Certainement pas. Ce qui apparaît clairement, c’est que Jésus veut dire à ceux qui vont répandre l’Evangile : « Ne vous découragez pas, surmontez votre peur de parler, ne craignez pas ! ».
Jésus nous dit à trois reprises : « Ne craignez pas ! »
… et pourquoi ? -

- Tout d’abord, dit-il, la parole de Dieu fera son chemin quels que soient les efforts des hommes pour l’étouffer ; en considérant toute l’histoire de la chrétienté depuis l’Ascension de Jésus, nous ne pouvons que constater que sa parole s’est effectivement réalisée… Bien des chrétiens, ici et là, dans le temps et dans l’espace, ont eu depuis 20 siècles le sentiment qu’ils étaient arrivés comme à un terme parce que l’indifférence des hommes semblait complète, parce que les persécutions étaient menées à un rythme effrayant ou parce que l’Eglise elle-même traversait des périodes sombres de son existence ; mais pratiquement dès les origines, il en a été ainsi et pourtant, cette Eglise, gardienne du dépôt de la Foi, a pu effectivement assurer sa mission.
- Ensuite, nous ne sommes pas seulement un corps, nous dit Jésus ; la vraie vie ne réside pas dans la réalité visible du corps et dans son activité ; notre âme est « intouchable » ; il subsiste, d’une manière ou d’une autre, quelque chose de notre démarche en vue de la justice, de la vérité et de l’amour. La mort du corps est un évènement biologique qui n’a rien à voir avec la mort éternelle qui serait séparation de Dieu pour toujours ; or, c’est cette mort-là que nous avons à craindre et c’est de cette mort que nous sommes sauvés par la passion, la mort et la résurrection de Jésus : telle est la foi de l’Eglise, telle est notre foi.
- Enfin, si Dieu s’occupe des moineaux, il s’occupe aussi des hommes ; il peut leur donner sa force et sa grâce s’ils les lui demandent.
« Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits ! » :
Témoigner de sa foi n’est pas plus facile aujourd’hui qu’hier ; et il ne faudrait pas considérer le verbe PROCLAMER de manière restrictive : nous savons bien que c’est plus globalement notre manière de vivre qui peut être éloquente. Dans certains pays, des persécuteurs de tous niveaux ont attenté et attentent encore à la vie des croyants. Ailleurs, les baptisés se heurtent éventuellement aux moqueries, aux critiques ou au moins à l’indifférence. Cette hostilité sourde ou déclarée, Jésus le Christ l’a lui-même affrontée sans faiblir. C’est pourquoi, la Parole de Dieu pour ce 12ème dimanche est pour nous l’occasion d’entendre plus particulièrement son message et de nous demander comment ces trois raisons de ne pas craindre qu’il expose s’adressent à chacun d’entre nous.

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 432 du 7 juin 2008

Je monte à la Capitale !

Vous l’avez appris par voie de presse (Le Lien, bimensuel très lu dans la Vallée), je serai l’an prochain vicaire à Paris. Je n’aurai sans doute pas le temps de vous dire au-revoir à tous avec autant de soin que vous le mériteriez, alors je profite de cet édito pour le faire par écrit. En remerciant « les 9 clochers » pour ce que j’ai reçu ici, c’est à chacun d’entre vous que je m’adresse, à titre divers.
Ne pouvant être exhaustif pour décrire « la Vallée », je me cacherai derrière les mots de quelqu’un qui disait récemment : « Venant d’une ville de province, j’ai découvert ici une vraie communauté paroissiale, où tout le monde était respecté et où les gens éloignés de l’Eglise pouvaient trouver une place. » Cette personne était trop peu engagée dans la vie paroissiale pour mesurer le poids de dévouement et la qualité de l’aide apportée par chacun, mais le résultat était pour elle manifeste, c’est déjà ça ! Pour ma part, je sais (en partie) ce que cela suppose en coulisses…
L’histoire a réuni plusieurs clochers un une seule communauté de personnes, qui travaillent ensemble dans le respect des différences. Pour des Français, cela relève de la gageure. Mais, précisément, « impossible n’est pas Français », et le défi lancé semble se réaliser.. Vérification à l’occasion du prochain rendez-vous ‘familial’ : le 27 Septembre.
Voilà les lignes de force que je retiens des 9 clochers.
A titre toujours professionnel, mais plus personnel, je vous dois, grâce à cette ambiance, d’avoir pu lâcher mon papier pour prêcher. C’est une étape importante dans la vie d’un prêtre ! Et comme j’aime prêcher, c’est un beau cadeau. De plus, je dois à mes confrères des façons de faire et des remarques qui mûrissent encore, mais qui valaient le déplacement !
Ne pas avoir où reposer sa tête, et trouver partout des frères et sœurs au centuple, voilà la condition du prêtre, à la suite du Christ. C’est toujours difficile et merveilleux, et ces deux aspects sont indissociables. Alors, Fiat !
Paris, bien qu’étant la Capitale, n’est pas pour autant le bout du monde. A ceux qui iront visiter le Louvre, une glace est promise au presbytère de St Germain l’Auxerrois.

Père Arnaud +

P.S. : Il est aussi possible de passer prendre une glace au presbytère sans aller visiter le Louvre…

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Bulletin paroissial N° 431 du 24 mai 2008

Fête du Corps et du Sang du Christ

Des enfants vont faire leur première communion en ce jour de la fête du Corps et du Sang du Christ. Peut être que nous nous souvenons alors de ce jour où nous avons communié au Corps et au Sang du Christ, moment qui reste gravé dans notre mémoire comme un jour inoubliable où nous avons pénétré davantage ce mystère de l’Amour du Christ qui a été jusqu’à donner sa vie pour que tout homme soit sauvé.
Dans l’Évangile Jésus lui-même l’avait dit : «n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime» (Jn 15,13). En mourrant sur la Croix, le Christ a été jusqu’au bout de l’Amour. Le Christ s’est offert en sacrifice sur la Croix pour que nous soyons définitivement libérés du péché et que tout homme puisse être touché par l’Amour de Dieu en faisant l’expérience de son salut personnel et de celui de tous les hommes nos frères.
Il est grand le mystère de la Foi comme le dit le prêtre en chantant l’anamnèse à la messe. Oui Dieu est grand et à chaque fois que nous participons à l’Eucharistie nous revivons le dernier repas de Jésus avec ses disciples où prenant du pain et du vin, Il dit : «est mon corps livré pour vous» ; «est mon sang versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés». Et il précise bien : «ferez ceci en mémoire de moi». A chaque messe nous célébrons la Mort et la Résurrection du Christ jusqu’à ce qu’Il revienne dans la Gloire. Ainsi, comme le dit St Paul (Cor. 4,10) : « Ce n’est plus moi qui vis c’est le Christ qui vit en moi».
La messe est ce moment unique où chacun fait l’expérience d’une communion tellement intime avec le Seigneur que nous ne faisons plus qu’un avec Lui. Don de Dieu qui nous fait déjà entrer dans son éternité. Tel est ce don que nous célébrons en la fête du Corps et du Sang du Christ. C’est vraiment une fête à laquelle nous sommes invités et qui ne prend sens que dans la mesure où nous venons régulièrement nous abreuver à cette source de l’Amour qu’est l’Eucharistie.

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 430 du 10 mai 2008

Le Nom de Dieu

Deux groupes de jeunes, garçons et filles de religion différente, d’un même collège, se rencontrent pour mieux connaître la religion de leurs camarades… Après avoir été accueillis dans leur lieu de prière par l’Imam de la communauté turque, c’est au tour des chrétiens d’accueillir dans leur église, leurs amis musulmans. En tout une bonne vingtaine de jeunes, pour la plupart en 4ème, sont rassemblés d’abord dans la salle paroissiale. Avant de visiter l’église, il s’agit pour les chrétiens de répondre aux questions de leurs camarades musulmans.
1ère question : « quand vous vous mettez en prière que faites-vous ? » Silence… puis Catherine dit simplement : « nous commençons par faire le signe de la Croix en disant : « au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». » Cette réponse aussi simple disait l’essentiel de notre Foi.
Oui, nous croyons en un Dieu unique pour tous, un Dieu Amour et pour dire la richesse de cet Amour, chrétiens, nous appelons Dieu par son Nom : Père, Fils et Saint Esprit.
- Père (et mère) : l’Amour qui donne la Vie.
- Fils (et fille) : l’Amour qui reçoit.
- Esprit Saint : l’Amour qui unit, qui fait le lien…
Dieu, auquel nous croyons est UN, dans la communion de trois personnes différentes, agissant toujours dans le même sens, ne se contredisant jamais. Dieu invitant tous les hommes à entrer dans son Amour, dans sa Vie.
C’est difficile peut être à comprendre… la Sainte Trinité… Seul Dieu pouvait nous dire son Nom. Jésus Christ, le Fils Bien Aimé, nous en a fait la confidence…

Père Joseph Daugan, prêtre

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Bulletin paroissial N° 429 du 19 avril 2008

« Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ! »

Jean écrit ce passage d’évangile bien après la résurrection alors qu’il relate des entretiens entre Jésus et ses disciples qui sont, eux, antérieurs à la Passion. Nous sommes, en quelque sorte, dans la situation de celui qui fait le récit d’une histoire tragique tout en connaissant son dénouement heureux. Nous assistons aux derniers entretiens de Jésus avec ses disciples bouleversés de cette situation puisque son arrestation et sa mort approchent et qu’il veut les préparer à ce futur proche. Mais ces écrits baignent tout de même dans la lumière de Pâques. St Jean nous explique que, comme les disciples, nous n’avons pas à être bouleversés parce que la venue du Christ dans sa gloire est déjà commencée : Nous pouvons, en effet, faire confiance à la parole de Jésus le Ressuscité qui vit dans l’intimité du Père et nous laisse son Esprit. Alors que Thomas et Philippe posent les questions que nous voudrions poser, nous aussi, si nous étions en direct avec Jésus, deux images sont choisies : la maison et le chemin. Nos maisons humaines peuvent ressembler, pour une part, à des coffres qui contiennent et préservent nos individualismes tandis que la Maison du Père est accueillante pour tous : chacun peut s’y sentir à l’aise et y être accepté pour ce qu’il est. Et puis, notre espérance se fonde sur Jésus, le chemin, parce que sa mort et sa résurrection ont ouvert le chemin vers cette Maison du Père où beaucoup peuvent trouver leur demeure.
Ce message d’espérance, c’est celui que ne cesse d’exprimer notre Église, une Église qui a traversé le temps et l’espace jusqu’à nous tantôt dans un certain calme, tantôt dans la tempête : le passage des Actes des Apôtres qui nous est proposé pour ce dimanche nous parle, dès les origines, des premiers craquements dans la communauté de Jérusalem ; c’est de cet incident qu’est né le diaconat puisque l’on a coutume de considérer les sept comme les premiers diacres. A noter parmi eux le cas de Nicolas, un païen originaire d’Antioche, qui est là pour manifester l’universalisme de l’Évangile.

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 428 du 5 avril 2008

Le huitième sacrement.

J'ai eu l'occasion bénie de me rendre en Terre Sainte fin Février. On dit de la Terre Sainte qu'elle est "le huitième sacrement". C'est une façon de parler, pour dire à quel point elle permet à Dieu d'agir en nos coeurs à travers des éléments sensibles que lui-même a choisis. Dieu a choisi de s'incarner et de grandir, sans tambour ni trompette, à Nazareth : bled de 400 habitants à l'époque. Il a annoncé le Royaume des Cieux principalement dans la souriante Galilée et a proclamé les Béatitudes dans un endroit paradisiaque. Il a envoyé l'aveugle se laver à la piscine de Siloë, non qu'elle fut la plus proche, mais sans doute parce qu'il suffisait de suivre à tâtons le long escalier qui y mène directement depuis l'endroit de la rencontre. Vous l'aurez compris, la Terre Sainte permet d'incarner l'Incarnation. Jésus-Christ est vrai Dieu... et vrai homme, insiste la Terre Sainte !
L'union de ces deux aspects de notre profession de foi se fait sans aucun doute et de façon incontournable au Saint Sépulcre : à genoux, nous touchons la belle pierre sur laquelle un cadavre est devenu un corps glorieux, sur laquelle Jésus est ressuscité de lui-même. Le Crucifié est le Maître de la vie. Cet homme est Dieu.
Oui, la Terre Sainte est un ensemble de lieux visibles, palpables, qui invite à approfondir notre religion et son message : Dieu est un Dieu qui aime, qui aime ses créatures et veut sauver celles qui peuvent l'être, et qui pour cela vint dans la chair, ici, un jour du temps. Aujourd'hui, le message est le même mais se décline ainsi dans mon coeur : Dieu m'aime, au point de venir à mon contact.
Comme vous n'irez pas tous demain en Terre Sainte, j'ai tenu à vous en transmettre l'écho.
Cet écho ne peut se répercuter actuellement que si les chrétiens, ultra minoritaires, ne se font pas broyer dans l'étau judéo-musulman. Soutenons-les de notre prière, de notre considération, et pourquoi pas de nos subsides via « l’Oeuvre d’Orient ».

Père Arnaud

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Bulletin paroissial N° 427 du 22 mars 2008

Pâques… pour quel passage ?

Notre Veillée Pascale commençait dans une heure. Son déroulement avait été prévu depuis longtemps. Mais ce soir là tout se compliquait. Les jeunes, chargés du feu, se disputent ; la sono extérieure est installée au dernier moment. Je m’énerve. Nous commençons la veillée.
Soudain, la sirène retentit, et chacun pense : encore un accident sur cette nationale ! La veillée se poursuit… Guy, un prêtre de l’équipe, arrive enfin. Il me dit la raison de son retard : bloqué dans l’embouteillage suite à un grave accident : deux voitures sont entrées en collision. Sans doute, il y a des blessés. Notre veillée continue… A la prière universelle, Guy ajoute une intention pour les personnes blessées dans cet accident. Nous terminons notre veillée.

Le lendemain matin, au presbytère, le téléphone sonne. Il est environ 9 heures. Un paroissien nous prévient que la famille du jeune homme qui est mort dans l’accident d’hier soir, vient ce matin à la messe. « Si vous pouvez être là pour les accueillir », me dit-il. Je suis à l’église bien avant l’heure, guettant l’arrivée de cette famille. Je remarque un petit groupe de personnes qui entrent. Ce sont eux. « Nous venons prier pour notre fils qui est mort hier soir, et aussi pour l’autre personne qui est décédée ». Nous parlons un peu. Il y a là, la mère (elle est chrétienne), le père (il est musulman), la sœur et son ami, et un ami. J’apprends que leur fils n’est absolument pas responsable de l’accident. Le feu était au vert. C’est la conductrice de l’autre voiture, une jeune femme, qui est passée au rouge. Mais, dans leurs paroles, aucun reproche. Un drame pour les deux familles. Philippe, un autre prêtre de l’équipe arrive. Il vient de célébrer, dans une autre église, une messe à 9 heures, et c’est lui qui préside celle-ci. Je vais lui dire la présence de cette famille. A son tour, il va vers elle.

L’église se remplit. La messe commence. Philippe dans son mot d’accueil, demande de prier aussi pour les deux personnes tuées hier soir et ajoute que la famille de l’une d’elles est là.

J’ai rarement vécu une Messe de Pâques d’une telle intensité de recueillement, de prière, de communion… Que se passait-il dans la tête des gens ? Dans la mienne, après coup, j’ai réalisé qu’à travers cette famille, si durement éprouvée, le Ressuscité était là, au milieu de nous.
A la fin de la messe, plusieurs personnes sont allées très simplement vers cette famille. « Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas… voici où nous habitons.»
En évoquant, cette fête de Pâques vécue il y a plus d’une dizaine d’années, je repense à ce très beau chant que certains connaissent : « Signes par milliers… Dieu dans notre histoire ».

Joseph Daugan, prêtre

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Bulletin paroissial N° 426 du 8 mars 2008

« Je suis la Résurrection et la Vie ! »

Dans l’Evangile selon Saint Jean, la résurrection de Lazare est le dernier des signes accomplis par Jésus. C’est, en effet, à la suite de cet événement que les grands prêtres et les pharisiens réunis en Conseil supérieur donneront des ordres pour que, si quelqu’un savait où était Jésus, il devait les avertir afin qu’on puisse l’arrêter.
La mort et la résurrection de Lazare sont donc à considérer dans la proximité de la mort et de la résurrection de Jésus.
Nous nous approchons aussi de la fin du Carême ; nous entrons dans le mystère de la puissance de Dieu, lui qui fait passer de la mort à la vie. Tout au long de ce Carême aussi, au fil des évangiles de ces cinq dimanches, nous avons progressé de thème en thème jusqu’à l’entrée dans la Semaine Sainte où nous accompagnerons
Jésus, l’innocent injustement condamné pour avoir dénoncé les racines humaines du mal.
Rappelons-nous les thèmes des évangiles de ce Carême :
- Revenir à Dieu de tout notre cœur au milieu des sollicitations de ce monde (1er Dimanche de Carême),
- La Gloire de Dieu révélée en Jésus transfiguré (2ème Dimanche de Carême),
- La soif et l’eau vive (3ème Dimanche de Carême),
- Les ténèbres de la cécité et la lumière (4ème Dimanche de Carême),
- La mort et la vie (5ème Dimanche de Carême).
Comme notre baptême, ce Carême nous conduit à croire en Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, qui proclame : « Moi, je suis la Résurrection et la Vie ».
Après la résurrection de Lazare – suite de l’Evangile selon St Jean -, le complot contre Jésus nous montre que le monde qui le refuse manifeste son total aveuglement en décidant de mettre à mort celui qui vient de donner la vie. Le Conseil supérieur se laisse conduire par un habile raisonnement politique qui met en avant les risques que fait courir la foi croissante de beaucoup de Juifs en Jésus. Et l’argumentation de Caïphe s’avère juste au delà de ce qu’il peut imaginer : « Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple et qu’ainsi, la nation entière ne soit pas détruite » ; mais aussi, Dieu rassemble en son Fils tous ses enfants dispersés. La sagesse de Dieu déjoue les complots des puissants parce qu’elle transforme la mort de Jésus en source d’unité et de vie.
Si Jésus rend grâce à Dieu devant le tombeau de Lazare, c’est parce qu’il est certain que l’amour de Dieu est plus fort que la mort ; il est certain que Dieu donne une vie sur laquelle la mort n’a pas de prise. Telle est aussi notre foi.

Jean DELAPIERRE - Diacre

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Bulletin paroissial N° 425 du 16 février 2008

24 heures de prière pour Dieu

* Et si c’était l’occasion pour chacun de nous de vivre une démarche communautaire de carême et de découvrir la joie de prier ensemble ;
* Et si c’était l’occasion de faire l’expérience de notre unité dans notre diversité ;
* Et si c’était l’occasion de porter dans notre prière tous les habitants de la Vallée de Chevreuse et de leur donner un témoignage de notre Foi ;
* Et si c’était l’occasion de découvrir et d’apprécier d’autres formes de prière où chacun peut faire partager aux autres quelque chose de son expérience spirituelle ;
* Et si c’était l’occasion de vivre une vraie rencontre avec le Seigneur et de se laisser toucher par sa Parole ;
* Et si c’était l’occasion de marquer ensemble notre fidélité à Dieu dans l’attente de célébrer Pâques, c'est-à-dire la Résurrection du Christ ;
* Et si c’était l’occasion…
Voilà toutes sortes de bonnes raisons et d’autres encore de nous retrouver du Vendredi 14 mars 17h00 au samedi 15 mars 17h00 dans l’église de Saint Rémy pour mettre en œuvre cette belle expérience de prière où chacun pourra venir librement à l’heure qui lui convient, sous la forme qui l’attire pour vivre un temps de prière.

Deux possibilités :
* Soit vous choisissez vous-même d’animer une heure de prière en proposant soit un chapelet, des chants, la méditation de psaume, une adoration silencieuse…
* Soit vous venez participer en groupe ou individuellement à une ou plusieurs heures de prière animées par d’autres.

Se rejoindre dans la prière, c’est faire la plus belle expérience de ce que nous vivons à chaque Eucharistie où chacun se découvre dans une communion profonde avec son frère dans un cœur à cœur intime avec le Seigneur.

Que cette chaîne de prière soit la manifestation de notre unité et l’occasion de resserrer nos liens fraternels dans une spiritualité où chacun trouve sa place.

Père Emmanuel

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Bulletin paroissial N° 424 du 2 février 2008

Une seule marche à la fois !

Pour monter un grand escalier, sans essoufflement, sans pause, sans découragement, il est recommandé de ne gravir qu’une seule marche à la fois. Notre vie spirituelle est une longue montée vers Dieu. Le carême est un temps fort pour notre vie spirituelle. Donc : je ne dois monter qu’une marche durant ce carême. Cette « marche » à gravir, c’est ce qu’on appelle couramment « l’effort de carême ». Au singulier.
Cette « marche » doit m’élever, donc je ne vais pas choisir mon effort de carême parmi les choses que je fais déjà (histoire de mettre toutes les chances de succès de mon côté…). Cette « marche » doit être gravissable, donc je ne vais pas m’inventer une enjambée que je n’ai pas.
Mon effort de carême doit être pris dans les trois directions classiques du carême : prière, partage, privation. Je peux ensuite, quand l’occasion se présente, faire preuve de générosité et rajouter telle ou telle chose, ou mettre en pratique la règle « un peu moins de ce que j’aime, un peu plus de ce que je n’aime pas ». N’empêche que le soir, je ne ferai le bilan que sur mon point concret d’effort, et que le matin je ne demanderai l’aide de Dieu (au chapitre ‘carême’) que sur mon point d’effort quotidien.

Peut-être manquez-vous d’idées, alors en voici quelques unes…

* Enfants : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours (le soir, raconter à Dieu ma journée, voir si je l’ai vécue comme il aurait aimé, et lui confier telle ou telle personne, + 1 Notre Père, + 1 Je vous salue Marie, + 1 signe de Croix bien fait) ; si j’en ai déjà l’habitude, prier tous les jours : 1 Notre Père et 3 Je vous salue Marie pour une intention particulière (mes parents, le Pape, mes prêtres, la conversion des pécheurs, ceux qui vont recevoir le baptême à Pâques) ; accepter que quelqu’un que j’aime moins vienne jouer avec nous dans la cour de récréation ; aider à mettre le couvert ; me priver de gros mots ; me priver de télévision.

* Adolescents et jeunes : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; ne pas dire du mal des autres ; ne pas me vanter ; ne pas me plaindre ; lutter contre mon défaut principal (si je ne sais pas lequel c’est, le demander à ma Maman !) ; si je fume quotidiennement, une cigarette de moins ; si je suis ‘intox’, me priver d’écouter de la musique.

* Adultes (et néanmoins toujours jeunes) : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; pas d’auto-radio mais prier le chapelet au volant ; être attentif et prévenant envers mon conjoint et mes enfants ; faire avec cœur mon devoir d’état ; me priver des coups de téléphone inutiles (préférer écrire à la personne).

* Personnes âgées (jeunes depuis plus longtemps que les autres) : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; prendre plus de temps pour prier ; accepter sans me plaindre telle ou telle diminution de mes facultés ; lire un livre religieux.

Rendez-vous à Pâques, tous un peu plus saints !

Père Arnaud

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Bulletin paroissial N° 423 du 19 janvier 2008

Semaine de l'Unité

Du 18 au 25 janvier, chaque année, revient ce temps de prière qui rassemble, là où c’est possible, chrétiens catholiques, protestants, orthodoxes. Prier ensemble signifie que l’on a déjà fait effort de se connaître, de se comprendre, de se respecter. C’est toute une histoire. Une conversion qui demande du temps.
En regardant l’histoire – il faut le reconnaître – nous vivons une époque extraordinaire. Que de chemin parcouru depuis une centaine d’années ! J’écoute Radio Notre-Dame, assez souvent et il m’arrive parfois de tomber sur « fréquence protestante » : un autre regard chrétien sur les évènements, une autre approche de la Bible. Je peux ne pas être d’accord, mais globalement, c’est un « plus » dans l’accueil de la Parole de Dieu.
Notre différence, je la vois maintenant comme une richesse. Le Souffle de Vie de Dieu continue d’agir, et par des chemins surprenants. Aujourd’hui,je vois l’ensemble des chrétiens comme un grand arbre. Un tronc commun : la Foi des Apôtres en un Dieu Amour – Père, Fils et Saint-Esprit – Un Dieu qui s’est fait proche, solidaire de notre humanité, de chacun de nous, en son Fils Jésus-Christ pour nous faire entrer dans sa Vie. Baptisés, nous sommes appelés à continuer la Mission de Jésus-Christ. Ce tronc commun porte plusieurs branches : catholiques, protestants, orthodoxes. Je suis sur la branche des catholiques. C’est par elle que je suis relié à l’Évangile, à la foi des Apôtres. J’ajouterai qu’un arbre a des racines : le peuple Juif. Il y a continuité entre les deux Alliances… Un seul et même arbre… Un seul et même Dieu…

« Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » : Ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton église ; pour que ta volonté s’accomplisse, donne lui toujours cette paix, et conduis la vers l’unité parfaire, toi qui règnes pour les siècles des siècles ». (Prière avant la communion)

Père Joseph Daugan

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Bulletin paroissial N° 422 du 5 janvier 2008

Bonne et heureuse année,

Au seuil de cette nouvelle année, permettez moi de vous souhaiter, avec le Père Joseph et le Père Arnaud ainsi que notre diacre Jean Delapierre une bonne et heureuse année 2008.

Je vous adresse tous mes vœux pour vous et votre famille particulièrement la santé qui me semble être ce qu’il y a de plus important mais aussi que vous voyez se réaliser vos désirs les plus chers.

Sachez que vous êtes tous dans nos prières et que nous aurons une pensée particulière pour ceux qui portent de grandes souffrances. Que le Seigneur leur donne de garder toujours l’Espérance et de trouver des proches, des amis pour les soutenir.

Enfin, je pense à notre communauté des 9 clochers. Puissions nous avoir toujours le souci du rayonnement et de l’Évangélisation de nos paroisses. Que le parcours qui va bientôt commencer soit l’occasion pour certains de vivre une vraie rencontre avec le Christ et de s’ouvrir à la Bonne Nouvelle que le Seigneur, notre Sauveur, est venu apporter au monde.

Chacun de nous est responsable et contribue pour sa part à la communication de ce message extraordinaire :
Tout homme est aimé de Dieu et est appelé à la Vie Éternelle.

A tous je souhaite encore une bonne et heures année 2008.

Père Emmanuel

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