Archives 2008
: éditoriaux de nos prêtres et diacre
(classement chronologique inverse)
« Être missionnaire, c’est
témoigner par nos vies de l’Amour reçu du Christ. Susciter
des interrogations, révéler la source de notre Espérance
: Dieu ». En ce sens, baptisés dans le Christ, nous sommes
tous faits pour être ses témoins. Tout simplement. Individuellement
et en Église. Par notre charité et notre prière. Ici
et là-bas.
La journée du pardon, le 27 septembre, en a été un
exemple significatif. Par l’ampleur de sa préparation, les
témoignages entendus, la Messe avec notre Evêque – un
grand moment pour notre Communauté de la Vallée de Chevreuse.
Et pour terminer, ce repas devant l’église, où nous
étions plus de 500 personnes. Un beau témoignage de la vitalité
de notre communauté.
Chaque semaine, distribution à des familles en difficultés
de denrées alimentaires qu’il faut aller chercher dans un grand
magasin. Ce jour là, E. ne se sent pas bien. Il serait bien resté
chez lui. Mais il pense à ces mamans (la plupart sont seules avec
plusieurs enfants) pour lesquelles cette nourriture est indispensable...
« Non, il faut y aller… pour ne pas les décevoir. »
Je pense au Père Pyrrhus, du Bénin. Il est venu chez nous
un mois, deux années de suite. Je crois qu’il nous a laissé,
à chaque fois, le souvenir d’un prêtre heureux, souriant,
détendu. Sait-on qu’il a, lui aussi, une église à
construire ?...
Sur Radio Notre Dame, j’entends souvent parler de la situation très
difficile que vivent les chrétiens en Irak, en Inde. Ils ont besoin
d’aide matérielle pour rester dans leur pays…
« Que votre charité se donne de la peine ». Les appels
ne manquent pas. En donnant généreusement, ce dimanche 19
octobre, à la collecte faite pour les œuvres pontificales missionnaires,
nous faisons confiance à un organisme d’Église, fondé
au début du XIXème siècle, pour répondre aux
besoins les plus urgents des jeunes communautés chrétiennes
dans le monde.
Joseph Daugan, prêtre
Paroisse et GRANDE FÊTE DU PARDON...Vignes et vendanges ...!
Elle
était annoncée depuis près d’un an, nous nous
y préparions depuis plusieurs mois et, ces dernières semaines,
nombreux sont ceux qui se sont employés très activement pour
que cette grande fête du PARDON soit réussie…
et, de l’avis général, elle le fut…
… parce que les interventions et témoignages nous ont interpellés,
et même touchés, parce que la préparation a été
l’affaire d’un grand nombre de paroissiens (la préparation
de la messe, à elle seule et sauf oubli bien involontaire, a rassemblé
134 personnes, nous disent Geneviève et Diane), parce que, selon
notre Evêque et plusieurs témoins extérieurs, nous avons
donné à voir une communauté bien réelle, joyeuse
et active.
Que le Seigneur soit loué et chacun heureux pour tout cela !
Et voilà que les textes de ce dimanche nous parlent aussi de fête en ce début de la saison des vendanges. Ils nous disent quelque chose de ce qui peut, à l’opposé du pardon, pousser à la haine et même au meurtre. De cette manière, ils se situent bien dans le prolongement de notre grande fête de samedi dernier.
Le
pardon brise le cercle de la haine et de la violence ; il délivre
celui qui pardonne. De même, nous devons nous situer dans une position
juste par rapport à ce monde qui nous est confié par Dieu
: Nous en sommes gérants et non propriétaires !
En associant la première lecture du livre d’Isaïe à
l’Evangile de ce dimanche, nous comprenons bien que les interlocuteurs
de Jésus n’ont pas dû avoir de mal à reconnaître
Dieu comme le propriétaire du domaine, Israël comme sa vigne
et les prophètes comme les serviteurs maltraités par les vignerons,
ces prophètes d’hier et d’aujourd’hui que l’on
n’écoute pas et que l’on persécute parce que leur
discours dérange. Ceux qui écoutaient Jésus n’ont
pas eu de mal, non plus, à condamner les vignerons homicides, alors
que le maître du domaine - Dieu - se montre patient et envoie plusieurs
délégations et jusqu’à son Fils qui sera lui-même
rejeté et tué : c’est donc bien l’incarnation,
la passion et la mort de Jésus lui-même qui sont finalement
évoquées ici. Les chefs des prêtres et les pharisiens
ont rejeté et tué le Fils, estimant Jésus impropre
à être le Messie attendu, c’est la pierre rejetée
par les bâtisseurs. Mais cette pierre rejetée va devenir la
pierre angulaire : le royaume de Dieu sera enlevé à ce peuple
pour être donné à un autre : juifs et païens s’y
côtoieront pour constituer le nouveau peuple de Dieu et pour produire
du fruit.
Et nous, chrétiens du 21ème siècle, nous avons à
nous poser les bonnes questions: « Quelle est ma contribution à
l’œuvre de création à laquelle Dieu m’associe
? » - « Suis-je bien conscient d’être gérant
et non propriétaire ? ».
Les textes nous montrent un maître qui a commencé le travail
et qui a pris grand soin de sa vigne : ce maître, c’est Dieu
qui aime passionnément sa création. Le maître s’absente,
laisse le domaine en gérance, il y aura une vendange et les vignerons
gérants devront remettre le fruit. Comme les interlocuteurs de Jésus,
nous n’avons pas de mal à reconnaître l’histoire
du salut : Dieu, apparemment absent, ne désespère pas de nous,
il est patient, il embauche même les ouvriers de la dernière
heure, mais nous aurons à lui remettre le produit de la vigne.
Jean DELAPIERRE, Diacre
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Dans la tradition patristique orientale deux mots presque équivalents désignent ce que nous fêtons le samedi 27 septembre dans la vallée de la Chevreuse : le repentir et le pardon.
Posons-nous la question : qu’est-ce que le repentir, le pardon que nous fêtons ? Le pardon est le moment quand, renouvelés dans notre vie quotidienne, nous prenons conscience à nouveau de cette vie et de nous-mêmes. De la vie – telle que le Seigneur l’a pensée pour nous, de nous – tels que nous vivons cette vie. Là est la source du repentir, du pardon : mesurer la distance entre ce que Dieu a pensé pour chacun de nous et ce que nous avons réalisé, entre ce qui nous a été donné et ce que nous avons réalisé, consommé, rendu... Il faut le faire, et pas seulement une seule fois durant notre existence terrestre.
Quand nous pensons au pardon, souvent nous nous représentons seulement un tableau noir, gris de notre coeur meurtri, des larmes, d’une tristesse de notre passé indigne. Indigne de Dieu, indigne de nous-mêmes, indigne de la vie qui nous est proposée. Mais ce n’est pas le tout du pardon ! Le repentir, le pardon que nous désirons doit advenir dans la joie, dans l’espérance. Sans cela le repentir est sans fruit. Sans cela le pardon devient un simple regret qui tue, souvent, la force vitale dans l’homme, à la place de le renouveler, de le transformer...
Le repentir doit commencer par et dans cet espoir que nous mettons dans l’amour divin. Un espoir qui nous fait vivre non comme nous le voulons ou comme nous avons vécu jusqu’à cette rencontre de la miséricorde, mais comme il faut vivre de cet espoir. Dieu se tient lui-même à nos portes. L’initiative du Royaume est à lui. Il nous sauve en nous pardonnant, en nous apprenant le pardon. Il nous ouvre le jardin de son coeur dont les arbres fruitiers portent du fruit en raison de 100, de 1000 pour un. Et nous connaissons bien ces fruits : ce sont la joie, l’amour, la patience, l’humilité saine et juste... Tous ces fruits qui pourraient déjà transfigurer notre terre en paradis si nous étions nous-mêmes pleinement des arbres fruitiers du jardin de Dieu...
Ainsi, le pardon commence par un cri de notre conscience, de la voix divine qui nous appelle : « Où vas-tu ? Vers la mort ? Est-ce cela que tu veux ? » Il commence par notre réponse : « Non, Seigneur, ce n’est pas cela que je veux ! Pardonne-moi, accueille-moi dans ce repentir que je mets à tes pieds avec le poids du jour... » Et le Christ, venant à notre rencontre nous dit : « Je te pardonne ! Et toi, non par crainte, non par souci de libération de ta souffrance, mais juste en réponse à cet amour que je t’offre, commence par vivre de cet amour. Deviens toi-même témoin de l’amour qui pardonne... »
Nous devons apprendre à recevoir la vie telle qu’elle est, avec tous les hommes qui y entrent quand nous ne le voulons pas, toutes les tracasseries que nous avons préféré rejeter... Alors, en acceptant notre vie, tout son contenu, de la main de Celui qui nous l’offre, cette vie, nous nous libérons véritablement de notre crainte, de notre révolte intérieure. Arrivons à dire au Seigneur : « Mon maître, je veux ouvrir mon coeur à ta miséricorde sans limites, donne-moi la force et l’espoir de te trouver, de te garder au plus profond de mon coeur... Là où je me suis fermé, ouvre-moi en frappant ma surdité, en brisant mon ignorance... Réforme-moi tout entier, Seigneur !.. »
Père Vladimir
Éditorial :-------------------- C'est la rentrée !
Tous les enfants ont repris le chemin de l’école et chacun
retrouve ses activités diverses et variées. La paroisse, elle
aussi, se remet en route après ce temps de veille des vacances.
L’objectif de ce mois c’est notre grande journée du pardon
où vous êtes tous cordialement invités à participer
en famille, avec vos amis, vos voisins et toutes vos connaissances. Le but
de cet évènement est tout d’abord de vivre un temps
de convivialité mais aussi de faire découvrir ou redécouvrir
la place du pardon dans la vie des hommes et plus spécifiquement
dans la vie chrétienne. Pour nous chrétiens le pardon est
indissociable de la Foi chrétienne. Le Christ nous appelle à
nous laisser réconcilier avec Lui dans la liberté même
des enfants de Dieu, de ceux qui ont découvert l’Amour infini
du Père. Cette manifestation de l’Amour trouve son expression
la plus grande dans le Pardon.
Alors, venez nombreux le 27 septembre prochain !
Au cours de cette journée vous pourrez échanger à partir
de films, écouter deux conférences différentes, célébrer
l’Eucharistie en présence de notre évêque Mgr
Eric Aumonier et terminer par un festin, comme celui du retour du Fils prodigue
dans la parabole de St Luc au chapitre 15, autour du veau gras qui aura
cuit toute la journée sur la place de l’église. Le pardon
est fondamentalement une fête où chacun peut éprouver
la joie d’être aimé tel qu’il est avec cette possibilité
toujours donnée de repartir autrement. Des tentes de la Réconciliation
seront installées pour vous accueillir afin de recevoir le sacrement
du pardon.
Pour vous aider à découvrir le sens de cette démarche
venez à la conférence du Père Guillaume de Menthières
qui aura lieu le 19 septembre prochain à 20h45 dans l’église
de Chevreuse. Notre conférencier nous aidera à comprendre
le sens de ce sacrement pour mieux le vivre.
Je compte sur vous tous, venez très nombreux car tout le monde est
invité à cette fête du pardon le 27 septembre prochain.
Père Emmanuel
Éditorial : -------------- Vive les vacances !
C’est le temps des vacances et chacun
s’apprête à vivre sur un autre rythme, à changer
de paysages, à se détendre…
C’est une véritable chance pour chacun de prendre du temps
pour soi afin de faire le point sur sa vie avec ses succès et ses
échecs, les relations entretenues, les frustrations et les projets
à venir. Ce temps nous permet de prendre de la distance par rapport
à nous-mêmes et à toutes nos activités pour nous
retrouver. Les retrouvailles avec soi-même passent nécessairement
par une solitude où chacun fait l’expérience d’une
certaine gratuité, où il n’y a plus d’urgence
mais une indifférence au sens positif du terme qui ouvre à
une liberté intérieure renouvelée. Je ne saurai trop
vous inviter durant ces vacances à vous détacher de tout ce
qui vous préoccupe, tout ce qui nuit à une paix intérieure.
Comment vivre cela, me direz-vous quand on est père ou mère
de famille, que l’on a une vie professionnelle chargée, des
examens à repasser ?
Peut être simplement en prenant de bons temps de prière dans
une église, ou devant un très beau paysage, vous trouverez
alors dans ce temps pour Dieu des réponses à votre vie quotidienne.
La grâce de la prière, c’est de nous détacher
de nous- mêmes pour nous ouvrir aux vraies priorités. Nous
ne pouvons y parvenir qu’en laissant l’Esprit agir en nous et
parler à notre esprit de ses véritables besoins. Le Christ
est là qui frappe à notre porte mais la plupart du temps nous
ne l’entendons pas car nous sommes trop occupés, nous avons
trop à faire. Or le temps des vacances vient rompre cet engrenage
pour nous inviter non plus à faire mais à « être
» et la seule manière d’être c’est de s’ouvrir
à Dieu en se laissant faire par Lui.
« Venez à moi vous tous qui ployez sous le poids du fardeau
et moi je vous procurerai le repos ». Mt 11,28.
Alors ne cherchez pas, tournez vous vers le Seigneur, confiez Lui vos soucis
et vos peines, et curieusement vous trouverez un soutien, une paix intérieure
qui vous permettront de reprendre le travail en étant vraiment reposés
!
Bonne vacances à tous et bon été !
Père Emmanuel
« Ce que vous entendez
dans le creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits ! "
Nous aurions sans doute tendance à baisser
les bras en considérant notre monde matérialisé et
déchristianisé ; les choses étaient-elles plus simples
du temps de Jésus ? – Certainement pas. Ce qui apparaît
clairement, c’est que Jésus veut dire à ceux qui vont
répandre l’Evangile : « Ne vous découragez pas,
surmontez votre peur de parler, ne craignez pas ! ».
Jésus nous dit à trois reprises : «
Ne craignez pas ! »
… et pourquoi ? -
- Tout d’abord, dit-il, la parole de
Dieu fera son chemin quels que soient les efforts des hommes pour l’étouffer
; en considérant toute l’histoire de la chrétienté
depuis l’Ascension de Jésus, nous ne pouvons que constater
que sa parole s’est effectivement réalisée…
Bien des chrétiens, ici et là, dans le temps et dans l’espace,
ont eu depuis 20 siècles le sentiment qu’ils étaient
arrivés comme à un terme parce que l’indifférence
des hommes semblait complète, parce que les persécutions étaient
menées à un rythme effrayant ou parce que l’Eglise elle-même
traversait des périodes sombres de son existence ; mais pratiquement
dès les origines, il en a été ainsi et pourtant, cette
Eglise, gardienne du dépôt de la Foi, a pu effectivement assurer
sa mission.
- Ensuite, nous ne sommes pas seulement un corps, nous dit Jésus
; la vraie vie ne réside pas dans la réalité visible
du corps et dans son activité ; notre âme est « intouchable
» ; il subsiste, d’une manière ou d’une autre,
quelque chose de notre démarche en vue de la justice, de la vérité
et de l’amour. La mort du corps est un évènement biologique
qui n’a rien à voir avec la mort éternelle qui serait
séparation de Dieu pour toujours ; or, c’est cette mort-là
que nous avons à craindre et c’est de cette mort que nous sommes
sauvés par la passion, la mort et la résurrection de Jésus
: telle est la foi de l’Eglise, telle est notre foi.
- Enfin, si Dieu s’occupe des moineaux, il s’occupe aussi des
hommes ; il peut leur donner sa force et sa grâce s’ils les
lui demandent.
« Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le
sur les toits ! » :
Témoigner de sa foi n’est pas plus facile aujourd’hui
qu’hier ; et il ne faudrait pas considérer le verbe PROCLAMER
de manière restrictive : nous savons bien que c’est plus globalement
notre manière de vivre qui peut être éloquente. Dans
certains pays, des persécuteurs de tous niveaux ont attenté
et attentent encore à la vie des croyants. Ailleurs, les baptisés
se heurtent éventuellement aux moqueries, aux critiques ou au moins
à l’indifférence. Cette hostilité sourde ou déclarée,
Jésus le Christ l’a lui-même affrontée sans faiblir.
C’est pourquoi, la Parole de Dieu pour ce 12ème dimanche est
pour nous l’occasion d’entendre plus particulièrement
son message et de nous demander comment ces trois raisons de ne pas craindre
qu’il expose s’adressent à chacun d’entre nous.
Jean DELAPIERRE - Diacre
Je monte à la Capitale !
Vous l’avez appris par
voie de presse (Le Lien, bimensuel très lu dans la Vallée),
je serai l’an prochain vicaire à Paris. Je n’aurai sans
doute pas le temps de vous dire au-revoir à tous avec autant de soin
que vous le mériteriez, alors je profite de cet édito pour
le faire par écrit. En remerciant « les 9 clochers »
pour ce que j’ai reçu ici, c’est à chacun d’entre
vous que je m’adresse, à titre divers.
Ne pouvant être exhaustif pour décrire « la Vallée
», je me cacherai derrière les mots de quelqu’un qui
disait récemment : « Venant d’une ville de province,
j’ai découvert ici une vraie communauté paroissiale,
où tout le monde était respecté et où les gens
éloignés de l’Eglise pouvaient trouver une place. »
Cette personne était trop peu engagée dans la vie paroissiale
pour mesurer le poids de dévouement et la qualité de l’aide
apportée par chacun, mais le résultat était pour elle
manifeste, c’est déjà ça ! Pour ma part, je sais
(en partie) ce que cela suppose en coulisses…
L’histoire a réuni plusieurs clochers un une seule communauté
de personnes, qui travaillent ensemble dans le respect des différences.
Pour des Français, cela relève de la gageure. Mais, précisément,
« impossible n’est pas Français », et le défi
lancé semble se réaliser.. Vérification à l’occasion
du prochain rendez-vous ‘familial’ : le 27 Septembre.
Voilà les lignes de force que je retiens des 9 clochers.
A titre toujours professionnel, mais plus personnel, je vous dois, grâce
à cette ambiance, d’avoir pu lâcher mon papier pour prêcher.
C’est une étape importante dans la vie d’un prêtre
! Et comme j’aime prêcher, c’est un beau cadeau. De plus,
je dois à mes confrères des façons de faire et des
remarques qui mûrissent encore, mais qui valaient le déplacement
!
Ne pas avoir où reposer sa tête, et trouver partout des frères
et sœurs au centuple, voilà la condition du prêtre, à
la suite du Christ. C’est toujours difficile et merveilleux, et ces
deux aspects sont indissociables. Alors, Fiat !
Paris, bien qu’étant la Capitale, n’est pas pour autant
le bout du monde. A ceux qui iront visiter le Louvre, une glace est promise
au presbytère de St Germain l’Auxerrois.
Père Arnaud +
P.S. : Il est aussi possible de passer prendre une glace au presbytère sans aller visiter le Louvre…
Fête du Corps et du Sang du Christ
Des enfants vont faire leur première
communion en ce jour de la fête du Corps et du Sang du Christ. Peut
être que nous nous souvenons alors de ce jour où nous avons
communié au Corps et au Sang du Christ, moment qui reste gravé
dans notre mémoire comme un jour inoubliable où nous avons
pénétré davantage ce mystère de l’Amour
du Christ qui a été jusqu’à donner sa vie pour
que tout homme soit sauvé.
Dans l’Évangile Jésus lui-même l’avait dit
: «n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux
qu’on aime» (Jn 15,13). En mourrant sur la Croix, le Christ
a été jusqu’au bout de l’Amour. Le Christ s’est
offert en sacrifice sur la Croix pour que nous soyons définitivement
libérés du péché et que tout homme puisse être
touché par l’Amour de Dieu en faisant l’expérience
de son salut personnel et de celui de tous les hommes nos frères.
Il est grand le mystère de la Foi comme le dit le prêtre en
chantant l’anamnèse à la messe. Oui Dieu est grand et
à chaque fois que nous participons à l’Eucharistie nous
revivons le dernier repas de Jésus avec ses disciples où prenant
du pain et du vin, Il dit : «est mon corps livré pour vous»
; «est mon sang versé pour vous et pour la multitude en rémission
des péchés». Et il précise bien : «ferez
ceci en mémoire de moi». A chaque messe nous célébrons
la Mort et la Résurrection du Christ jusqu’à ce qu’Il
revienne dans la Gloire. Ainsi, comme le dit St Paul (Cor. 4,10) : «
Ce n’est plus moi qui vis c’est le Christ qui vit en moi».
La messe est ce moment unique où chacun fait l’expérience
d’une communion tellement intime avec le Seigneur que nous ne faisons
plus qu’un avec Lui. Don de Dieu qui nous fait déjà
entrer dans son éternité. Tel est ce don que nous célébrons
en la fête du Corps et du Sang du Christ. C’est vraiment une
fête à laquelle nous sommes invités et qui ne prend
sens que dans la mesure où nous venons régulièrement
nous abreuver à cette source de l’Amour qu’est l’Eucharistie.
Père Emmanuel
Deux groupes
de jeunes, garçons et filles de religion différente, d’un
même collège, se rencontrent pour mieux connaître la
religion de leurs camarades… Après avoir été
accueillis dans leur lieu de prière par l’Imam de la communauté
turque, c’est au tour des chrétiens d’accueillir dans
leur église, leurs amis musulmans. En tout une bonne vingtaine de
jeunes, pour la plupart en 4ème, sont rassemblés d’abord
dans la salle paroissiale. Avant de visiter l’église, il s’agit
pour les chrétiens de répondre aux questions de leurs camarades
musulmans.
1ère question : « quand vous vous mettez en prière que
faites-vous ? » Silence… puis Catherine dit simplement : «
nous commençons par faire le signe de la Croix en disant : «
au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». » Cette
réponse aussi simple disait l’essentiel de notre Foi.
Oui, nous croyons en un Dieu unique pour tous, un Dieu Amour et pour dire
la richesse de cet Amour, chrétiens, nous appelons Dieu par son Nom
: Père, Fils et Saint Esprit.
- Père (et mère) : l’Amour qui donne la Vie.
- Fils (et fille) : l’Amour qui reçoit.
- Esprit Saint : l’Amour qui unit, qui fait le lien…
Dieu, auquel nous croyons est UN, dans la communion de trois personnes différentes,
agissant toujours dans le même sens, ne se contredisant jamais. Dieu
invitant tous les hommes à entrer dans son Amour, dans sa Vie.
C’est difficile peut être à comprendre… la Sainte
Trinité… Seul Dieu pouvait nous dire son Nom. Jésus
Christ, le Fils Bien Aimé, nous en a fait la confidence…
Père Joseph Daugan, prêtre
J'ai eu l'occasion bénie de me rendre
en Terre Sainte fin Février. On dit de la Terre Sainte qu'elle est
"le huitième sacrement". C'est une façon de parler,
pour dire à quel point elle permet à Dieu d'agir en nos coeurs
à travers des éléments sensibles que lui-même
a choisis. Dieu a choisi de s'incarner et de grandir, sans tambour ni trompette,
à Nazareth : bled de 400 habitants à l'époque. Il a
annoncé le Royaume des Cieux principalement dans la souriante Galilée
et a proclamé les Béatitudes dans un endroit paradisiaque.
Il a envoyé l'aveugle se laver à la piscine de Siloë,
non qu'elle fut la plus proche, mais sans doute parce qu'il suffisait de
suivre à tâtons le long escalier qui y mène directement
depuis l'endroit de la rencontre. Vous l'aurez compris, la Terre Sainte
permet d'incarner l'Incarnation. Jésus-Christ est vrai Dieu... et
vrai homme, insiste la Terre Sainte !
L'union de ces deux aspects de notre profession de foi se fait sans aucun
doute et de façon incontournable au Saint Sépulcre : à
genoux, nous touchons la belle pierre sur laquelle un cadavre est devenu
un corps glorieux, sur laquelle Jésus est ressuscité de lui-même.
Le Crucifié est le Maître de la vie. Cet homme est Dieu.
Oui, la Terre Sainte est un ensemble de lieux visibles, palpables, qui invite
à approfondir notre religion et son message : Dieu est un Dieu qui
aime, qui aime ses créatures et veut sauver celles qui peuvent l'être,
et qui pour cela vint dans la chair, ici, un jour du temps. Aujourd'hui,
le message est le même mais se décline ainsi dans mon coeur
: Dieu m'aime, au point de venir à mon contact.
Comme vous n'irez pas tous demain en Terre Sainte, j'ai tenu à vous
en transmettre l'écho.
Cet écho ne peut se répercuter actuellement que si les chrétiens,
ultra minoritaires, ne se font pas broyer dans l'étau judéo-musulman.
Soutenons-les de notre prière, de notre considération, et
pourquoi pas de nos subsides via « l’Oeuvre d’Orient ».
Père Arnaud
Notre Veillée Pascale commençait
dans une heure. Son déroulement avait été prévu
depuis longtemps. Mais ce soir là tout se compliquait. Les jeunes,
chargés du feu, se disputent ; la sono extérieure est installée
au dernier moment. Je m’énerve. Nous commençons la veillée.
Soudain, la sirène retentit, et chacun pense : encore un accident
sur cette nationale ! La veillée se poursuit… Guy, un prêtre
de l’équipe, arrive enfin. Il me dit la raison de son retard
: bloqué dans l’embouteillage suite à un grave accident
: deux voitures sont entrées en collision. Sans doute, il y a des
blessés. Notre veillée continue… A la prière
universelle, Guy ajoute une intention pour les personnes blessées
dans cet accident. Nous terminons notre veillée.
Le lendemain matin, au presbytère, le téléphone sonne. Il est environ 9 heures. Un paroissien nous prévient que la famille du jeune homme qui est mort dans l’accident d’hier soir, vient ce matin à la messe. « Si vous pouvez être là pour les accueillir », me dit-il. Je suis à l’église bien avant l’heure, guettant l’arrivée de cette famille. Je remarque un petit groupe de personnes qui entrent. Ce sont eux. « Nous venons prier pour notre fils qui est mort hier soir, et aussi pour l’autre personne qui est décédée ». Nous parlons un peu. Il y a là, la mère (elle est chrétienne), le père (il est musulman), la sœur et son ami, et un ami. J’apprends que leur fils n’est absolument pas responsable de l’accident. Le feu était au vert. C’est la conductrice de l’autre voiture, une jeune femme, qui est passée au rouge. Mais, dans leurs paroles, aucun reproche. Un drame pour les deux familles. Philippe, un autre prêtre de l’équipe arrive. Il vient de célébrer, dans une autre église, une messe à 9 heures, et c’est lui qui préside celle-ci. Je vais lui dire la présence de cette famille. A son tour, il va vers elle.
L’église se remplit. La messe commence. Philippe dans son mot d’accueil, demande de prier aussi pour les deux personnes tuées hier soir et ajoute que la famille de l’une d’elles est là.
J’ai rarement vécu une Messe
de Pâques d’une telle intensité de recueillement, de
prière, de communion… Que se passait-il dans la tête
des gens ? Dans la mienne, après coup, j’ai réalisé
qu’à travers cette famille, si durement éprouvée,
le Ressuscité était là, au milieu de nous.
A la fin de la messe, plusieurs personnes sont allées très
simplement vers cette famille. « Si vous avez besoin de quelque chose,
n’hésitez pas… voici où nous habitons.»
En évoquant, cette fête de Pâques vécue il y a
plus d’une dizaine d’années, je repense à ce très
beau chant que certains connaissent : « Signes par milliers…
Dieu dans notre histoire ».
Joseph Daugan, prêtre
Dans l’Evangile selon Saint Jean, la
résurrection de Lazare est le dernier des signes accomplis par Jésus.
C’est, en effet, à la suite de cet événement
que les grands prêtres et les pharisiens réunis en Conseil
supérieur donneront des ordres pour que, si quelqu’un savait
où était Jésus, il devait les avertir afin qu’on
puisse l’arrêter.
La mort et la résurrection de Lazare sont donc à considérer
dans la proximité de la mort et de la résurrection de Jésus.
Nous nous approchons aussi de la fin du Carême ; nous entrons dans
le mystère de la puissance de Dieu, lui qui fait passer de la mort
à la vie. Tout au long de ce Carême aussi, au fil des évangiles
de ces cinq dimanches, nous avons progressé de thème en thème
jusqu’à l’entrée dans la Semaine Sainte où
nous accompagnerons
Jésus, l’innocent injustement condamné pour avoir dénoncé
les racines humaines du mal.
Rappelons-nous les thèmes des évangiles de ce Carême
:
- Revenir à Dieu de tout notre cœur au milieu des sollicitations
de ce monde (1er Dimanche de Carême),
- La Gloire de Dieu révélée en Jésus transfiguré
(2ème Dimanche de Carême),
- La soif et l’eau vive (3ème Dimanche de Carême),
- Les ténèbres de la cécité et la lumière
(4ème Dimanche de Carême),
- La mort et la vie (5ème Dimanche de Carême).
Comme notre baptême, ce Carême nous conduit à croire
en Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, qui proclame : «
Moi, je suis la Résurrection et la Vie ».
Après la résurrection de Lazare – suite de l’Evangile
selon St Jean -, le complot contre Jésus nous montre que le monde
qui le refuse manifeste son total aveuglement en décidant de mettre
à mort celui qui vient de donner la vie. Le Conseil supérieur
se laisse conduire par un habile raisonnement politique qui met en avant
les risques que fait courir la foi croissante de beaucoup de Juifs en Jésus.
Et l’argumentation de Caïphe s’avère juste au delà
de ce qu’il peut imaginer : « Il est de votre intérêt
qu’un seul homme meure pour le peuple et qu’ainsi, la nation
entière ne soit pas détruite » ; mais aussi, Dieu rassemble
en son Fils tous ses enfants dispersés. La sagesse de Dieu déjoue
les complots des puissants parce qu’elle transforme la mort de Jésus
en source d’unité et de vie.
Si Jésus rend grâce à Dieu devant le tombeau de Lazare,
c’est parce qu’il est certain que l’amour de Dieu est
plus fort que la mort ; il est certain que Dieu donne une vie sur laquelle
la mort n’a pas de prise. Telle est aussi notre foi.
Jean DELAPIERRE - Diacre
* Et si c’était l’occasion
pour chacun de nous de vivre une démarche communautaire de carême
et de découvrir la joie de prier ensemble ;
* Et si c’était l’occasion de faire l’expérience
de notre unité dans notre diversité ;
* Et si c’était l’occasion de porter dans notre prière
tous les habitants de la Vallée de Chevreuse et de leur donner un
témoignage de notre Foi ;
* Et si c’était l’occasion de découvrir et d’apprécier
d’autres formes de prière où chacun peut faire partager
aux autres quelque chose de son expérience spirituelle ;
* Et si c’était l’occasion de vivre une vraie rencontre
avec le Seigneur et de se laisser toucher par sa Parole ;
* Et si c’était l’occasion de marquer ensemble notre
fidélité à Dieu dans l’attente de célébrer
Pâques, c'est-à-dire la Résurrection du Christ ;
* Et si c’était l’occasion…
Voilà toutes sortes de bonnes raisons et d’autres encore de
nous retrouver du Vendredi 14 mars 17h00 au samedi 15 mars 17h00 dans l’église
de Saint Rémy pour mettre en œuvre cette belle expérience
de prière où chacun pourra venir librement à l’heure
qui lui convient, sous la forme qui l’attire pour vivre un temps de
prière.
Deux possibilités :
* Soit vous choisissez vous-même d’animer une heure de prière
en proposant soit un chapelet, des chants, la méditation de psaume,
une adoration silencieuse…
* Soit vous venez participer en groupe ou individuellement à une
ou plusieurs heures de prière animées par d’autres.
Se rejoindre dans la prière, c’est faire la plus belle expérience de ce que nous vivons à chaque Eucharistie où chacun se découvre dans une communion profonde avec son frère dans un cœur à cœur intime avec le Seigneur.
Que cette chaîne de prière soit la manifestation de notre unité et l’occasion de resserrer nos liens fraternels dans une spiritualité où chacun trouve sa place.
Père Emmanuel
Pour monter un grand escalier, sans essoufflement,
sans pause, sans découragement, il est recommandé de ne gravir
qu’une seule marche à la fois. Notre vie spirituelle est une
longue montée vers Dieu. Le carême est un temps fort pour notre
vie spirituelle. Donc : je ne dois monter qu’une marche durant ce
carême. Cette « marche » à gravir, c’est
ce qu’on appelle couramment « l’effort de carême
». Au singulier.
Cette « marche » doit m’élever, donc je ne vais
pas choisir mon effort de carême parmi les choses que je fais déjà
(histoire de mettre toutes les chances de succès de mon côté…).
Cette « marche » doit être gravissable, donc je ne vais
pas m’inventer une enjambée que je n’ai pas.
Mon effort de carême doit être pris dans les trois directions
classiques du carême : prière, partage, privation. Je peux
ensuite, quand l’occasion se présente, faire preuve de générosité
et rajouter telle ou telle chose, ou mettre en pratique la règle
« un peu moins de ce que j’aime, un peu plus de ce que je n’aime
pas ». N’empêche que le soir, je ne ferai le bilan que
sur mon point concret d’effort, et que le matin je ne demanderai l’aide
de Dieu (au chapitre ‘carême’) que sur mon point d’effort
quotidien.
Peut-être manquez-vous d’idées, alors en voici quelques unes…
* Enfants : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours (le soir, raconter à Dieu ma journée, voir si je l’ai vécue comme il aurait aimé, et lui confier telle ou telle personne, + 1 Notre Père, + 1 Je vous salue Marie, + 1 signe de Croix bien fait) ; si j’en ai déjà l’habitude, prier tous les jours : 1 Notre Père et 3 Je vous salue Marie pour une intention particulière (mes parents, le Pape, mes prêtres, la conversion des pécheurs, ceux qui vont recevoir le baptême à Pâques) ; accepter que quelqu’un que j’aime moins vienne jouer avec nous dans la cour de récréation ; aider à mettre le couvert ; me priver de gros mots ; me priver de télévision.
* Adolescents et jeunes : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; ne pas dire du mal des autres ; ne pas me vanter ; ne pas me plaindre ; lutter contre mon défaut principal (si je ne sais pas lequel c’est, le demander à ma Maman !) ; si je fume quotidiennement, une cigarette de moins ; si je suis ‘intox’, me priver d’écouter de la musique.
* Adultes (et néanmoins toujours jeunes) : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; pas d’auto-radio mais prier le chapelet au volant ; être attentif et prévenant envers mon conjoint et mes enfants ; faire avec cœur mon devoir d’état ; me priver des coups de téléphone inutiles (préférer écrire à la personne).
* Personnes âgées (jeunes depuis plus longtemps que les autres) : si je n’en ai pas l’habitude, prier tous les jours ; prendre plus de temps pour prier ; accepter sans me plaindre telle ou telle diminution de mes facultés ; lire un livre religieux.
Rendez-vous à Pâques, tous un peu plus saints !
Père Arnaud
Du 18 au 25 janvier, chaque année,
revient ce temps de prière qui rassemble, là où c’est
possible, chrétiens catholiques, protestants, orthodoxes. Prier ensemble
signifie que l’on a déjà fait effort de se connaître,
de se comprendre, de se respecter. C’est toute une histoire. Une conversion
qui demande du temps.
En regardant l’histoire – il faut le reconnaître –
nous vivons une époque extraordinaire. Que de chemin parcouru depuis
une centaine d’années ! J’écoute Radio Notre-Dame,
assez souvent et il m’arrive parfois de tomber sur « fréquence
protestante » : un autre regard chrétien sur les évènements,
une autre approche de la Bible. Je peux ne pas être d’accord,
mais globalement, c’est un « plus » dans l’accueil
de la Parole de Dieu.
Notre différence, je la vois maintenant comme une richesse. Le Souffle
de Vie de Dieu continue d’agir, et par des chemins surprenants. Aujourd’hui,je
vois l’ensemble des chrétiens comme un grand arbre. Un tronc
commun : la Foi des Apôtres en un Dieu Amour – Père,
Fils et Saint-Esprit – Un Dieu qui s’est fait proche, solidaire
de notre humanité, de chacun de nous, en son Fils Jésus-Christ
pour nous faire entrer dans sa Vie. Baptisés, nous sommes appelés
à continuer la Mission de Jésus-Christ. Ce tronc commun porte
plusieurs branches : catholiques, protestants, orthodoxes. Je suis sur la
branche des catholiques. C’est par elle que je suis relié à
l’Évangile, à la foi des Apôtres. J’ajouterai
qu’un arbre a des racines : le peuple Juif. Il y a continuité
entre les deux Alliances… Un seul et même arbre… Un seul
et même Dieu…
« Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » : Ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton église ; pour que ta volonté s’accomplisse, donne lui toujours cette paix, et conduis la vers l’unité parfaire, toi qui règnes pour les siècles des siècles ». (Prière avant la communion)
Père Joseph Daugan
Au seuil de cette nouvelle année, permettez moi de vous souhaiter, avec le Père Joseph et le Père Arnaud ainsi que notre diacre Jean Delapierre une bonne et heureuse année 2008.
Je vous adresse tous mes vœux pour vous et votre famille particulièrement la santé qui me semble être ce qu’il y a de plus important mais aussi que vous voyez se réaliser vos désirs les plus chers.
Sachez que vous êtes tous dans nos prières
et que nous aurons une pensée particulière pour ceux qui portent
de grandes souffrances. Que le Seigneur leur donne de garder toujours l’Espérance
et de trouver des proches, des amis pour les soutenir.
Enfin, je pense à notre communauté des 9 clochers. Puissions
nous avoir toujours le souci du rayonnement et de l’Évangélisation
de nos paroisses. Que le parcours qui va bientôt commencer soit l’occasion
pour certains de vivre une vraie rencontre avec le Christ et de s’ouvrir
à la Bonne Nouvelle que le Seigneur, notre Sauveur, est venu apporter
au monde.
Chacun de nous est responsable et contribue
pour sa part à la communication de ce message extraordinaire :
Tout homme est aimé de Dieu et est appelé à la Vie
Éternelle.
A tous je souhaite encore une bonne et heures année 2008.